Du signe écrit isolé au texte littéraire, de l'écriture des uns et des autres, à travers les siècles ou les continents, je cherche à partager l'intérêt qui m'anime pour les mots, le verbe, la musique, les couleurs, le mouvement et tant d'autres choses encore...
Je suis/j'étais professeur de lettres, écrivain/toujours, animatrice d'ateliers d'écriture/encore, mais qu'importe le moi dans la course du monde?
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14 commentaires sur “L’énigme du samedi: soigner ses obsessions morbides”
Une question qui va nous obsèder … pour le week-end!
Réhauffement climatique, obésité, la guerre ou la paix, la faim dans la monde, la quête de l’eau … que de prétextes pour se laisser aller à l’obsession! Gardons la tête froide et ré-fléchissons.
Emile Zola, je crois… à qui l’on avait indiqué Charcot pour soigner sa littérature dérangeante et dérangée.
Un peu comme Eric Raoult qui avait conseillé à Ségolène Royal d’aller consulter un psychiatre ! Le « devoir de réserve » qu’il a demandé à Marie NDiaye d’appliquer, restera comme l’une de ses saillies les plus hautes – jusqu’à ce jour.
Dommage en fait que Charcot (mais il y a encore un hôpital parisien à son nom) n’existe plus : le maire du Raincy aurait peut-être guéri après quelques séances d’hypnotisme (en plus de son sarkozysme).
Grands bois, vous m’effrayez comme des cathédrales;
Vous hurlez comme l’orgue; et dans nos coeurs maudits,
Chambres d’éternel deuil où vibrent de vieux râles,
Répondent les échos de vos De profundis.
Je te hais, Océan! tes bonds et tes tumultes,
Mon esprit les retrouve en lui; ce rire amer
De l’homme vaincu, plein de sanglots et d’insultes,
Je l’entends dans le rire énorme de la mer
Comme tu me plairais, ô nuit! sans ces étoiles
Dont la lumière parle un langage connu!
Car je cherche le vide, et le noir, et le nu!
Mais les ténèbres sont elles-mêmes des toiles
Où vivent, jaillissant de mon oeil par milliers,
Des êtres disparus aux regards familiers.
Merci Wikipédia! je cite :
« Le Manifeste des cinq est un manifeste publié dans le Figaro le 18 août 1887 suite à la publication du roman d’Émile Zola, la Terre.
Il se présente sous la forme d’une lettre ouverte à Émile Zola et est signé de cinq jeunes écrivains proches du Grenier d’Edmond de Goncourt : Paul Bonnetain, J.-H. Rosny, Lucien Descaves, Paul Margueritte et Gustave Guiches. Ils constituent ce que l’ont appelle la troisième génération des naturalistes.
Le manifeste, s’il reconnaît le talent d’Émile Zola, lui reproche de se perdre dans le vulgaire, de manquer de sérieux et de se répéter dans un but mercantile, ternissant son œuvre. »
JH Rosny est l’auteur de La Guerre du Feu mais je n’ai rien lu des autres.
le mot obsession m’a amené à Diderot « la pantomine des gueux »… en lisant ce qui est dit sur Diderot, apparait un conflit avec Rousseau et le mot hantise vient illustré leur relation via leurs oeuvres respectives.
Je trouve que cela colle avec une actualité, celle où le littéraire et le politique se sont téléscopés. Et qui a l’image de ces anciens peut donner un bel élan créatif au littéraire. Une sorte de défit en somme.
:-)) « Le manisfeste des cinq » reproche le but mercantile… Rousseau revendique plus la « liberté d’expression » en ne dépendant pas d’une pension royale.
Cher Dominique, c’est superbe! et bien lu. Voici ma journée éclairée d’un sourire.
Ce que l’on reproche à Zola, c’est tout simplement ce que l’on a reproché à Darwin. Cachez ce « struggle of life » que nos puritains ont deviné. Mais que c’est bien écrit, distillé, envoyé. A la fin de l’envoi, je touche! Pour le « scato », c’est bien enveloppé: aujourd’hui, on serait plus cru, c’est-à-dire « réaliste », appelant un chat, un chat.
Zutéflûte, samedi, on est samedi !!! (et j’ai fait le geste du commissaire Bourrel avec « bon sang mais c’est bien sûr » et quand j’arrive, il est trop tard ! ah, une chanson de Moustaki, maintenant…)
Bravo à ceux qui sont à l’heure et efficaces en prime ! (et samedi prochain je viendrai vendredi… enfin, j’me comprends)
Une question qui va nous obsèder … pour le week-end!
Réhauffement climatique, obésité, la guerre ou la paix, la faim dans la monde, la quête de l’eau … que de prétextes pour se laisser aller à l’obsession! Gardons la tête froide et ré-fléchissons.
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Emile Zola, je crois… à qui l’on avait indiqué Charcot pour soigner sa littérature dérangeante et dérangée.
Un peu comme Eric Raoult qui avait conseillé à Ségolène Royal d’aller consulter un psychiatre ! Le « devoir de réserve » qu’il a demandé à Marie NDiaye d’appliquer, restera comme l’une de ses saillies les plus hautes – jusqu’à ce jour.
Dommage en fait que Charcot (mais il y a encore un hôpital parisien à son nom) n’existe plus : le maire du Raincy aurait peut-être guéri après quelques séances d’hypnotisme (en plus de son sarkozysme).
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Obsession
Grands bois, vous m’effrayez comme des cathédrales;
Vous hurlez comme l’orgue; et dans nos coeurs maudits,
Chambres d’éternel deuil où vibrent de vieux râles,
Répondent les échos de vos De profundis.
Je te hais, Océan! tes bonds et tes tumultes,
Mon esprit les retrouve en lui; ce rire amer
De l’homme vaincu, plein de sanglots et d’insultes,
Je l’entends dans le rire énorme de la mer
Comme tu me plairais, ô nuit! sans ces étoiles
Dont la lumière parle un langage connu!
Car je cherche le vide, et le noir, et le nu!
Mais les ténèbres sont elles-mêmes des toiles
Où vivent, jaillissant de mon oeil par milliers,
Des êtres disparus aux regards familiers.
Ch. Baudelaire
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Oui, c’est Emile Zola à propos de La Terre mais quels sont les détracteurs? Je cherche!
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Merci Wikipédia! je cite :
« Le Manifeste des cinq est un manifeste publié dans le Figaro le 18 août 1887 suite à la publication du roman d’Émile Zola, la Terre.
Il se présente sous la forme d’une lettre ouverte à Émile Zola et est signé de cinq jeunes écrivains proches du Grenier d’Edmond de Goncourt : Paul Bonnetain, J.-H. Rosny, Lucien Descaves, Paul Margueritte et Gustave Guiches. Ils constituent ce que l’ont appelle la troisième génération des naturalistes.
Le manifeste, s’il reconnaît le talent d’Émile Zola, lui reproche de se perdre dans le vulgaire, de manquer de sérieux et de se répéter dans un but mercantile, ternissant son œuvre. »
JH Rosny est l’auteur de La Guerre du Feu mais je n’ai rien lu des autres.
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Si Zola m’était conté, ce n’est pas Anatole France que je choisirai pour guide.
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Claudialucia, je viens de trouver quelques pistes dans le Figaro du … 18 août 1887!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Manifeste_des_cinq
Nous y sommes! Pas d’obsessions pour ce dimanche!
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Nos posts se sont croisés. Désolé, chère Caludia!
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Bonjour,
le mot obsession m’a amené à Diderot « la pantomine des gueux »… en lisant ce qui est dit sur Diderot, apparait un conflit avec Rousseau et le mot hantise vient illustré leur relation via leurs oeuvres respectives.
Je trouve que cela colle avec une actualité, celle où le littéraire et le politique se sont téléscopés. Et qui a l’image de ces anciens peut donner un bel élan créatif au littéraire. Une sorte de défit en somme.
Bon week end 🙂
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@ Jeandler : on peut même écouter ce « manifeste » ici (attention pour les âmes sensibles, ça parle de « scatologie ») :
[audio src="http://www.litteratureaudio.net/Paul_Bonnetain_J_H_Rosny_Lucien_Descaves_Paul_Margueritte_Gustave_Guiches_-_Le_Manifeste_des_cinq.mp3" /]
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:-)) « Le manisfeste des cinq » reproche le but mercantile… Rousseau revendique plus la « liberté d’expression » en ne dépendant pas d’une pension royale.
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Cher Dominique, c’est superbe! et bien lu. Voici ma journée éclairée d’un sourire.
Ce que l’on reproche à Zola, c’est tout simplement ce que l’on a reproché à Darwin. Cachez ce « struggle of life » que nos puritains ont deviné. Mais que c’est bien écrit, distillé, envoyé. A la fin de l’envoi, je touche! Pour le « scato », c’est bien enveloppé: aujourd’hui, on serait plus cru, c’est-à-dire « réaliste », appelant un chat, un chat.
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Chère Chantal , pour la prochaine fois faudrait veiller à faire plus facile (sourire)…
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Zutéflûte, samedi, on est samedi !!! (et j’ai fait le geste du commissaire Bourrel avec « bon sang mais c’est bien sûr » et quand j’arrive, il est trop tard ! ah, une chanson de Moustaki, maintenant…)
Bravo à ceux qui sont à l’heure et efficaces en prime ! (et samedi prochain je viendrai vendredi… enfin, j’me comprends)
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