L’énigme du samedi: soigner ses obsessions morbides

C’est ce que certains lui conseillent

à travers le Figaro:

« Soigner ses obsessions morbides »!

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Si la virulence est retombée,

le titre de l’oeuvre dont il est question

rejoint tristement l’actualité brûlante!

Vous avez deviné à coup sûr

de quelle oeuvre il s’agit,

son auteur

et pourquoi pas

ses plus éminents détracteurs.

14 commentaires sur “L’énigme du samedi: soigner ses obsessions morbides

  1. Une question qui va nous obsèder … pour le week-end!
    Réhauffement climatique, obésité, la guerre ou la paix, la faim dans la monde, la quête de l’eau … que de prétextes pour se laisser aller à l’obsession! Gardons la tête froide et ré-fléchissons.

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  2. Emile Zola, je crois… à qui l’on avait indiqué Charcot pour soigner sa littérature dérangeante et dérangée.

    Un peu comme Eric Raoult qui avait conseillé à Ségolène Royal d’aller consulter un psychiatre ! Le « devoir de réserve » qu’il a demandé à Marie NDiaye d’appliquer, restera comme l’une de ses saillies les plus hautes – jusqu’à ce jour.

    Dommage en fait que Charcot (mais il y a encore un hôpital parisien à son nom) n’existe plus : le maire du Raincy aurait peut-être guéri après quelques séances d’hypnotisme (en plus de son sarkozysme).

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  3. Obsession

    Grands bois, vous m’effrayez comme des cathédrales;
    Vous hurlez comme l’orgue; et dans nos coeurs maudits,
    Chambres d’éternel deuil où vibrent de vieux râles,
    Répondent les échos de vos De profundis.

    Je te hais, Océan! tes bonds et tes tumultes,
    Mon esprit les retrouve en lui; ce rire amer
    De l’homme vaincu, plein de sanglots et d’insultes,
    Je l’entends dans le rire énorme de la mer

    Comme tu me plairais, ô nuit! sans ces étoiles
    Dont la lumière parle un langage connu!
    Car je cherche le vide, et le noir, et le nu!

    Mais les ténèbres sont elles-mêmes des toiles
    Où vivent, jaillissant de mon oeil par milliers,
    Des êtres disparus aux regards familiers.

    Ch. Baudelaire

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  4. Merci Wikipédia! je cite :
    « Le Manifeste des cinq est un manifeste publié dans le Figaro le 18 août 1887 suite à la publication du roman d’Émile Zola, la Terre.
    Il se présente sous la forme d’une lettre ouverte à Émile Zola et est signé de cinq jeunes écrivains proches du Grenier d’Edmond de Goncourt : Paul Bonnetain, J.-H. Rosny, Lucien Descaves, Paul Margueritte et Gustave Guiches. Ils constituent ce que l’ont appelle la troisième génération des naturalistes.
    Le manifeste, s’il reconnaît le talent d’Émile Zola, lui reproche de se perdre dans le vulgaire, de manquer de sérieux et de se répéter dans un but mercantile, ternissant son œuvre. »
    JH Rosny est l’auteur de La Guerre du Feu mais je n’ai rien lu des autres.

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  5. Bonjour,

    le mot obsession m’a amené à Diderot « la pantomine des gueux »… en lisant ce qui est dit sur Diderot, apparait un conflit avec Rousseau et le mot hantise vient illustré leur relation via leurs oeuvres respectives.

    Je trouve que cela colle avec une actualité, celle où le littéraire et le politique se sont téléscopés. Et qui a l’image de ces anciens peut donner un bel élan créatif au littéraire. Une sorte de défit en somme.

    Bon week end 🙂

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  6. @ Jeandler : on peut même écouter ce « manifeste » ici (attention pour les âmes sensibles, ça parle de « scatologie ») :

    [audio src="http://www.litteratureaudio.net/Paul_Bonnetain_J_H_Rosny_Lucien_Descaves_Paul_Margueritte_Gustave_Guiches_-_Le_Manifeste_des_cinq.mp3" /]

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  7. Cher Dominique, c’est superbe! et bien lu. Voici ma journée éclairée d’un sourire.
    Ce que l’on reproche à Zola, c’est tout simplement ce que l’on a reproché à Darwin. Cachez ce « struggle of life » que nos puritains ont deviné. Mais que c’est bien écrit, distillé, envoyé. A la fin de l’envoi, je touche! Pour le « scato », c’est bien enveloppé: aujourd’hui, on serait plus cru, c’est-à-dire « réaliste », appelant un chat, un chat.

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  8. Zutéflûte, samedi, on est samedi !!! (et j’ai fait le geste du commissaire Bourrel avec « bon sang mais c’est bien sûr » et quand j’arrive, il est trop tard ! ah, une chanson de Moustaki, maintenant…)
    Bravo à ceux qui sont à l’heure et efficaces en prime ! (et samedi prochain je viendrai vendredi… enfin, j’me comprends)

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