Si le titre n’était déjà pris, le roman de demain, vous savez, ce roman qui n’est pas encore écrit mais qui dort en vous depuis si longtemps,
ce roman, donc, serait sans nul doute intitulé ainsi.
Certains, tel Martin Luther King , l’ont écrit en rêve .
D’autres s’y sont incarnés.
Loin du cynisme des salons, osons l’écrire et le lire ce roman de demain qui commence aujourd’hui. Osons appréhender les figures emblématiques reflètant autre chose que la dérision. Osons fuir l’ostentation du style. Osons le métissage dans l’écriture de la vie quotidienne et comptons les étoiles dans tant de regards éblouis, là-bas, de l’autre côté de l’Atlantique (pas seulement aux Etats-Unis , d’ailleurs)…mais chez nous aussi, au coeur des villes et cités. Une longue nuit pleine d’étoiles!
Image de Barack Obama empruntée à ce blog
Écritures du monde 
oui, il y a de quoi être très heureux de la victoire d’Obama car c’est l’affirmation symbolique de tout un peuple. Cependant, Obama n’est pas tout à fait encore ni Gandhi, ni Mandela….
Sur mon blog, j’exprime un peu de distance… bien que je ne veuille pas passer pour un rabat-joie. (Si cela vous semble être le cas, pardonnez-moi).
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Pas seulement d’un peuple.
Il me semble que dans l’événement, il faut, comme en linguistique distinguer l’aspect synchronique de l’observation diachronique.
La distance n’est pas nécessaire par rapport à ce qui se passe aujourd’hui qui s’inscrit dans l’histoire comme un événement absolu renversant le regard porté sur les hommes de couleur et ceci quel que soit le futur, quels que soient les soubresauts de la politique et même le résultat des décisions engageant les futurs équilibres économiques et géostratégiques…
C’est cela la force des symboles et point n’est besoin d’établir des hiérarchies entre leurs incarnations.
N’obligeons pas d’avance Bararck Obama à suivre un destin de président assassiné pour le hisser au rang des grandes futures symboliques qui l’ont précédé.
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non, non, rassurez-vous, je n’attends pas que Barack Obama se fasse assassiner. Je souhaite seulement qu’il accomplisse une tâche telle durant sa présidence qu’on puisse s’en souvenir ensuite comme on se souvient à tout jamais de Gandhi et de Mandela, bref qu’il dépasse le symbole auquel on l’attache aujourd’hui. Il me semble (heureusement) que le regard porté sur les hommes de couleur a changé depuis longtemps déjà. Obama en est l’illustration, pas le déclencheur.
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On aimerait bien que le regard ait changé et c’est largement vrai, dans nos rapports sociaux formatés: l’entreprise, l’école, la famille, etc.
Mais je peux témoigner presque quotidiennement, dans mes déplacements fréquents d’une banlieue à une l’autre, d’insultes racistes hors de ces cadres: la ville, la rue, la conduite automobile; je vous en épargnerai le vocabulaire mais il est relativement stable…
Rien ne changera avant longtemps, sans doute, mais pour cette seule raison, et quoi qu’il arrive, l’évènement m’apparaît d’une portée historique majeure.
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Oui, Dom A a raison, hélas, je crois. Et je suis trop optimiste quand je dis que les choses ont changé depuis longtemps. ce n’est que mon désir qui parle. Je suis désolé, mais j’ai dit une connerie. Il est exact que cette élection est sans doute un des grands plus évènements que nous ayons pu connaître au cours de notre vie du point de vue de l’établissement d’une justice entre les groupes.
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On aimerait que cette « étoile » illustre et redonne du lustre aux étoiles de la fameuse bannière. Un homme, déjà tout un symbole, certes; reste, l’équipe derrière lui. Bonne chance à lui et à elle, fidèle aux espoirs avancés.
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