Prodigieuse habileté d’Annie Ernaux dans son livre « Les années « !
Bravo à Posuto et à Jeandler (très méritant puisqu’il n’a pas aimé le livre!).
Merci à Marilène, présente dès la première heure, au commentaire « anonyme », à Olivier, Sylvaine , Dom.A ,
Economie de moyens, de procédés stylistiques. L’image, le flash, comme un clignotement de néons à l’enseigne obsédante, intermittente, éclairant le parcours de sa vie, de nos vies. A la manière d’Andy Warhol rythmant et imprimant à l’infini le visage de Marilyn dans nos mémoires vacillantes…
Un simple inventaire en quelque sorte des jalons de la deuxième moitié du XX° siècle. Et de temps à autre, un arrêt sur image. La sienne. Celle de l’auteur aperçue sur la photo déjà jaunie révélant la petite fille qu’elle était jusqu’à la femme qu’elle deviendra, et qui s’inscrit en pointillé dans la fresque énoncée.
Il fallait le faire! Il fallait oser prendre à bras le corps le rythme du temps qui passe, avec la recherche précise de ses clichés, de ses stéréotypes, nous menant des années 50 aux heures proches d’un futur presque consommé .
Je n’ai peut-être pas su lire ce livre!
J’aime cependant ce que fait Annie Ernaux (c’est ce qui m’avait fait acheter le livre) mais je n’ai ressenti là qu’une palinodie qui ne m’a quitté de toute la lecture. Merci Chantal de cette autre aperçu qui, dans quelques temps, me fera peut-être reprendre l’ouvrage. Bonne rentrée à tous.
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Belle modestie de notre ami Jeandler, poète, découvreur et passeur de ces images qui nous apaisent, sources, branches, chemins au coeur des forêts…Bien loin de celles imposées par une société de consommation ivre d’elle-même, allant jusqu’à consommer ses propres mécanismes et rejets. Dérisoire enchaînement d’instants non hiérarchisés!
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J’ai lu Passion simple touchant et poétique il y a quelques années et j’étais enchanté. Aujourd’hui, j’ai hésité à prendre Les années en médiathèque et ai opté pour un livre d’Assouline. Vous m’encouragez à le prendre la prochaine fois.
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