Piraterie
Voilier Ponant: les pirates jugés en France?
LEXPRESS.fr
mardi 15 avril 2008, mis à jour à 08:41
« Il existe une énorme différence entre pirates et corsaires. Si les seconds employaient des méthodes vaguement similaires à celles des premiers, ils étaient munis d’une lettre de marque et de représailles ou Lettre de course remise par un roi ou un gouvernement, qui les autorisaient à attaquer les navires d’une nation ennemie. Les Barbaresques, en Méditerranée étaient des corsaires, de même que certains marins maltais, qui étaient autorisés par l’Ordre de Malte ».
Intéressante, cette mise au point de Wikipedia. Ainsi, les pirates ne sont que de vulgaires voleurs agissant pour leur propre compte, tandis que les corsaires volent noblement au profit d’un commanditaire patenté!
L’Île au trésor de Stevenson a joué un grand rôle dans notre imaginaire collectif, notamment pour imposer l’image du pirate dont Long John Silver incarne à jamais le stéréotype. On retrouve par exemple ses traits caractéristiques dans le personnage du Capitaine Red interprété par Walter Matthau dans le film Pirates de Roman Polanski (1986)
L’Ile de Madagascar possède à elle seule, nombre de très belles histoires de pirates. En particulier celle racontée par Defoë (oui, c’est bien cela, le Defoë de Robinson Crusoë!), dans « Histoire générale des plus fameux pirates » publiée en 1726. Il s’agit du récit de la fondation d’une cité utopique fondée par deux pirates associés, un gentihomme provençal du nom de Misson et un père dominiquain défroqué, l’italien Caraccioli. La cité fut établie au nord de l’île, à l’emplacement de l’ancienne Diégo Suarez devenue Antsiranana et peuplée par les esclaves libérés des bateaux arraisonnés et pillés.
La cité s’appelait Libertalia .
« Defoë y décrit l’existence d’un parlement et d’un exécutif élu pour trois ans. L’entrée de la baie fut fortifiée et les pirates se mirent de plus en plus à cultiver la terre, à élever du bétail, à s’installer tranquillement sur ce territoire conquis par la paix et l’abondance. Malheureusement, l’histoire raconte que la prospérité de la petite république et le vent de liberté qui y soufflait causèrent sa perte. Les habitants des collines voisines profitèrent d’un départ en mer d’un grand nombre d’hommes pour attaquer la cité, la piller et massacrer sa population. Ce fut la fin de Libertalia. Il n’en resta rien, hormis quelques indices retrouvés de temps à autres… »
Extrait de « Pangalanes , retour à Madagascar ». Chantal Serrière. L’Arbre vert. 2001
Et oui Chantal…. gosse j’étais fascinée par Surcouf…
Ado j’avais une bicyclette « Raleigh »
j’ai cela aussi pour toi :
http://www.chambre-claire.com/PAROLES/La-fianc%E9e-du-pirate.htm
et as-tu oublié ce merveilleux film avec Bernadette LAFONT ?
http://www.cinemotions.com/modules/Films/fiche/8656/La-Fiancee-du-pirate.html
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C’est vrai! Voilà un billet non exhaustif!
Merci à vous Sylvaine.
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Cela fait rêver cette histoire de Libertalia…
Ok, ce n’est pas un pirate « historique » (ou en tout cas pas encore), mais je dois avouer un faible pour Jack Sparrow et sa folie imbibée de rhum qui cache mal son grand coeur 🙂
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Ah et d’un seul coup je pense aux Boucaniers, film de 1958, où, merveille des folies, Yul Brynner avait des cheveux. Mais si.
http://www.notrecinema.com/communaute/v1_detail_film.php3?lefilm=8302
Aurait-il pu jouer un rôle dans » Pangalanes » ? (et avec ou sans son crâne luisant ?…)
Kiki 🙂
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