Du signe écrit isolé au texte littéraire, de l'écriture des uns et des autres, à travers les siècles ou les continents, je cherche à partager l'intérêt qui m'anime pour les mots, le verbe, la musique, les couleurs, le mouvement et tant d'autres choses encore...
Je suis/j'étais professeur de lettres, écrivain/toujours, animatrice d'ateliers d'écriture/encore, mais qu'importe le moi dans la course du monde?
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22 commentaires sur “l’énigme du samedi: Qui a peur de cet écrivain?”
Ma première pensée est Stephen King. Mais il ne faut pas négliger ma carence matinale en caféine et ses effets secondaires !
Kiki 🙂
Ah les bienfaits des colis à aller chercher à la poste le samedi matin : je suis la première à tenter ma chance. Bon, pas pour ça que j’ai une idée…
Il y en a plein de films effrayants adaptés de livres!
Psychose de Robert Bloch, Orange mécanique d’Anthony Burgess, La nuit du chasseur de Davis Grubb, Sleepy Hollow de Washington Irving, des trucs d’après Stephen King? Ou alors d’après Lovecraft?
….avec honneurs récents, je ne vois pas (Jean-Loup Dabadie?)…
Je passe la main à plus inspirés.
Vous ne brûlez pas..
Je crois avoir été trop avare en indice.
En voici un: l’écriture ici effraie par sa force et la révolte, voire la répulsion qu’elle exprime, pas par le côté « art du suspense » comme les premières suggestions de Posuto et Nathalie (très matinales, félicitations), l’indiquent.
Quand on dit « qui a peur de… » on pense immédiatement
à Virginia Woolf et en un sens la réponse pourrait être celle-là
car je pense en effet que les traducteurs doivent avoir très peur
d’elle et c’est vrai que parfois il faut un certain courage pour
s’atteler à la tâche de la lire (surtout dans le texte….), mais…
je ne vois pas tellement l’adaptation à l’écran (si ce n’est ce merveilleux
film: The Hours, avec Merryl Streep etc. et je ne vois pas non plus
les honneurs récents. Mais enfin, quand même, ma réponse sera celle-ci:
Virginia Woolf!
J’hésite entre deux voies (voix) disparates : la première Céline, que je ne suis jamais arrivée à lire, son écriture provoquant en moi une répulsion que je ne peux maîtriser. J’ai pourtant fait plusieurs tentatives ! la deuxième James Ellroy dont le point fixe autour duaquel se développe l’écriture est l’assassinat non élucidé de sa mère…
Par rapport à votre texte précédent (traduttore traditore) je voulais rappeler aussi l’affaire de la traduction des premiers romans de Milan Kundera : il s’appercevra après son installation en France en 1975 et une meilleure maîtrise du français que ses romans (Risibles amours, La vie est ailleurs, La plaisanterie…) ont été totalement ré-interprétés par le traducteur ! Il a donc repris leur traduction en supervisant le travail ! Ne pas se tromper donc lorsque l’on achète un bouquin de Milan Kundera chez un bouquiniste, bien acheter la version revue par l’auteur !
J’arrive en retard et je suis heureux de constater que personne, parmis nos matinaux commentateurs n’a encore pensé à Edgard Poe, ses récits font frémir, en particulier les « histoires extraordinaires » dont certaines se passent en Afrique. En revanche je ne sais pas s’il a été adapté au cinéma….
Intéressant tout cela.
Oui, je vois que Alain.L a tout de suite pensé à Virginia Woolf en raison du titre. « Qui a peur de Virginia Woolf? » est en effet une pièce célèbre, écrite par Edward Albee, qui a été jouée à Broadway en 1962 et dont Mike Nichols a tiré un film en 1966 avec Elisabeth Taylor et Richard Burton.
La solution aurait bien pu être celle-là.
Mais je pense à une autre femme écrivain, dont on a plus particulièrement parlé il y a 4 ans…
Merci à « la scribe » pour les renseignements concernant la traduction de Kundera. Nous serons vigilants.
Et à Totem, pour la référence à Poe.
Je suis sure que vous avez trouvé à présent.
Merci Dominique. Mais pourquoi pas, en effet? Si en plus Irène Némirovsky a eu le Prix Renaudot en 2008. Vous devriez détenir la solution. Du moins est-ce tout-à-fait plausible.
Mais, les honneurs reçus par l’écrivain de mon énigme du jour, il y a 4 ans, sont encore plus prestigieux.
bouh bouhbhou !!! je trouve pas!!!!
Ce n’est pas juste. je suis ignare… je me révolte contre mon ignardise (?). The hours est un livre inspiré de Mrs dalloway mais écrit par un autre. Cunningham? un nom comme ça.
Doris Lessing fait peur à ses traducteurs peut-être, mais ne suscite pas répulsion de la part du lecteur. Pour Blixen, c’est un peu pareil.
Reste Céline, oui, je partage assez l’avis de « la scribe ». et Stephen king, dons les plus « horribles » livres ne sont pas mes préférés, mais j’ai bcp aimé « la ligne verte » et « Dolores clairborne »
Alors un(e) nobel d’il y a 4 ans? je ne suis pas assez l’actualité et je donne ma langue à Tingri (qui n’en a que faire et répand consciencieusement ses poils sur l’écran).
De toute façon, ce ne pouvait être Irène Némirovsky, car « Suite française » n’est pas une traduction… (même si deux livres d’elle ont été adaptés au cinéma : « David Golder », 1930, par Julien Duvivier, et « Le Bal », 1931, par Wilhelm Thiel.
Elfriede Jelinek pourrait tout à fait convenir… Mais cinéma ?
Eh voilà!
A peine le temps d’aller faire un petit tour au marché… et le tour est joué!
Et Dominique Hasselmann remet les pendules à l’heure. C’est pourtant vrai « Suite française n’est pas une traduction ». Bravo pour la rectification.
Et Leila Zhour gagne. Pas grand chose, j’en conviens. Mais gagne tout de même. Il s’agissait bien de Elfriede Jelinek que notre scribe corrobore.
Lequel de ses ouvrages a été un très grand succès au cinéma?
Et voilà. Tout est dit. Bravo Alain pour ce dernier mot.
La solution rédigée dans quelques secondes.
Un grand merci à chacun d’entre vous pour cette amicale et savante participation hebdomadaire.
Ma première pensée est Stephen King. Mais il ne faut pas négliger ma carence matinale en caféine et ses effets secondaires !
Kiki 🙂
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Ah les bienfaits des colis à aller chercher à la poste le samedi matin : je suis la première à tenter ma chance. Bon, pas pour ça que j’ai une idée…
Il y en a plein de films effrayants adaptés de livres!
Psychose de Robert Bloch, Orange mécanique d’Anthony Burgess, La nuit du chasseur de Davis Grubb, Sleepy Hollow de Washington Irving, des trucs d’après Stephen King? Ou alors d’après Lovecraft?
….avec honneurs récents, je ne vois pas (Jean-Loup Dabadie?)…
Je passe la main à plus inspirés.
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Vous ne brûlez pas..
Je crois avoir été trop avare en indice.
En voici un: l’écriture ici effraie par sa force et la révolte, voire la répulsion qu’elle exprime, pas par le côté « art du suspense » comme les premières suggestions de Posuto et Nathalie (très matinales, félicitations), l’indiquent.
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Quand on dit « qui a peur de… » on pense immédiatement
à Virginia Woolf et en un sens la réponse pourrait être celle-là
car je pense en effet que les traducteurs doivent avoir très peur
d’elle et c’est vrai que parfois il faut un certain courage pour
s’atteler à la tâche de la lire (surtout dans le texte….), mais…
je ne vois pas tellement l’adaptation à l’écran (si ce n’est ce merveilleux
film: The Hours, avec Merryl Streep etc. et je ne vois pas non plus
les honneurs récents. Mais enfin, quand même, ma réponse sera celle-ci:
Virginia Woolf!
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J’hésite entre deux voies (voix) disparates : la première Céline, que je ne suis jamais arrivée à lire, son écriture provoquant en moi une répulsion que je ne peux maîtriser. J’ai pourtant fait plusieurs tentatives ! la deuxième James Ellroy dont le point fixe autour duaquel se développe l’écriture est l’assassinat non élucidé de sa mère…
Par rapport à votre texte précédent (traduttore traditore) je voulais rappeler aussi l’affaire de la traduction des premiers romans de Milan Kundera : il s’appercevra après son installation en France en 1975 et une meilleure maîtrise du français que ses romans (Risibles amours, La vie est ailleurs, La plaisanterie…) ont été totalement ré-interprétés par le traducteur ! Il a donc repris leur traduction en supervisant le travail ! Ne pas se tromper donc lorsque l’on achète un bouquin de Milan Kundera chez un bouquiniste, bien acheter la version revue par l’auteur !
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J’arrive en retard et je suis heureux de constater que personne, parmis nos matinaux commentateurs n’a encore pensé à Edgard Poe, ses récits font frémir, en particulier les « histoires extraordinaires » dont certaines se passent en Afrique. En revanche je ne sais pas s’il a été adapté au cinéma….
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Au vu de la formulation même de la question, et arrivé trop tard (j’oublie toujours le concours du samdi), je dirais comme Alain L. : Virginia Woolf.
Et effectivement le film « The Hours », chef-d’oeuvre d’adaption sensible et forte.
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On peut aussi rajouter logiement le film « Qui a peur de Virginia Woolf ? », de Mike Nichols (1966).
L’ambigu de la question tient aussi au mot « écrivain » : homme ou femme ?
Et honneurs récents… un prix Nobel ?
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Intéressant tout cela.
Oui, je vois que Alain.L a tout de suite pensé à Virginia Woolf en raison du titre. « Qui a peur de Virginia Woolf? » est en effet une pièce célèbre, écrite par Edward Albee, qui a été jouée à Broadway en 1962 et dont Mike Nichols a tiré un film en 1966 avec Elisabeth Taylor et Richard Burton.
La solution aurait bien pu être celle-là.
Mais je pense à une autre femme écrivain, dont on a plus particulièrement parlé il y a 4 ans…
Merci à « la scribe » pour les renseignements concernant la traduction de Kundera. Nous serons vigilants.
Et à Totem, pour la référence à Poe.
Je suis sure que vous avez trouvé à présent.
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Doris Lessing, prix Nobel 2007, et son livre « Nouvelles africaines » qui renverrait fort à propos à Karen Blixen… ?
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Prix Renaudot 2004 (donc le compte y est) : Irène Némirovsky, « Suite française » ? Par contre, cinéma ?
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Merci Dominique. Mais pourquoi pas, en effet? Si en plus Irène Némirovsky a eu le Prix Renaudot en 2008. Vous devriez détenir la solution. Du moins est-ce tout-à-fait plausible.
Mais, les honneurs reçus par l’écrivain de mon énigme du jour, il y a 4 ans, sont encore plus prestigieux.
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bouh bouhbhou !!! je trouve pas!!!!
Ce n’est pas juste. je suis ignare… je me révolte contre mon ignardise (?). The hours est un livre inspiré de Mrs dalloway mais écrit par un autre. Cunningham? un nom comme ça.
Doris Lessing fait peur à ses traducteurs peut-être, mais ne suscite pas répulsion de la part du lecteur. Pour Blixen, c’est un peu pareil.
Reste Céline, oui, je partage assez l’avis de « la scribe ». et Stephen king, dons les plus « horribles » livres ne sont pas mes préférés, mais j’ai bcp aimé « la ligne verte » et « Dolores clairborne »
Alors un(e) nobel d’il y a 4 ans? je ne suis pas assez l’actualité et je donne ma langue à Tingri (qui n’en a que faire et répand consciencieusement ses poils sur l’écran).
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Elfriede Jelinek !!
autriche, nobel 2004, écriture écorché et révoltée…
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Elfriede Jelinek ?
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De toute façon, ce ne pouvait être Irène Némirovsky, car « Suite française » n’est pas une traduction… (même si deux livres d’elle ont été adaptés au cinéma : « David Golder », 1930, par Julien Duvivier, et « Le Bal », 1931, par Wilhelm Thiel.
Elfriede Jelinek pourrait tout à fait convenir… Mais cinéma ?
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Eh voilà!
A peine le temps d’aller faire un petit tour au marché… et le tour est joué!
Et Dominique Hasselmann remet les pendules à l’heure. C’est pourtant vrai « Suite française n’est pas une traduction ». Bravo pour la rectification.
Et Leila Zhour gagne. Pas grand chose, j’en conviens. Mais gagne tout de même. Il s’agissait bien de Elfriede Jelinek que notre scribe corrobore.
Lequel de ses ouvrages a été un très grand succès au cinéma?
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La pianiste!!!
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Et voilà. Tout est dit. Bravo Alain pour ce dernier mot.
La solution rédigée dans quelques secondes.
Un grand merci à chacun d’entre vous pour cette amicale et savante participation hebdomadaire.
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Ouiiinnnn!… même pas eu le temps de jouer ……
Bravo , Alain ….
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Mais elle n’a pas tout lu, Tilu!
C’est Zeila qui a gagné! Et Alain qui a complété.
Rendons à César…
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et j’ai vu le film, qui plus est!
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