Bravo à Dominique Hasselman que vous retrouvez quotidiennement à travers la finesse de son blog Le chasse-clou. Il a en effet trouvé la solution et en a même proposé une autre tout à fait plausible, comme l’ont fait également Jeandler (allez vite découvrir la beauté de son « Clair de jour « ) et Posuto (en pleine « incompréhension transcendentale« .)
Claude Duneton est né en 1935. Enseignant d’anglais de culture occitane, il s’est fait connaître par ses livres sur l’institution scolaire et sur la difficulté à faire aimer les lettres en raison du conformisme de la langue française et des préjugés de classe, en particulier dans son livre « Je suis comme une truie qui doute ». Depuis la publication de « la Puce à l’oreille », il est connu également comme un dénicheur d’expressions dont il cherche, à retrouver des origines attestées.
Un extrait révélant la signification du titre:
« Monter tout un système de recherche en ne sachant pas très bien ce que l’on cherche, et surtout ne jamais tomber sur un morceau de trouvaille pour s’encourager les méninges c’est vraiment ardu. C’est plus ardu que de dresser un cochon à chercher la truffe. Parce que le cochon d’abord on lui fait savoir ce qu’il cherche, clairement et sans ambiguïté. On lui fait goûter de la truffe au départ. Ensuite, de temps à autre, on lui en met des morceaux cachés qu’il a la joie de découvrir en poussant la terre du groin. Ça lui remet du coeur à l’ouvrage. »
Merci à mes parents qui m’ont permis d’accéder à la lecture, à mes professeurs qui m’ont fait découvrir les beautés de la littérature et des arts, merci aux écrivains qui ont écrit uniquement pour que je puisse les lire et les admirer, merci à Chantal Serrière pour avoir lancé sons concours en plein Salon de l’agriculture, merci à Nicolas Sarkozy d’avoir su donné le lustre nécessaire, par son langage près du peuple, à cette manifestation, et merci à Steve Jobs, le président d’Apple, qui me permet ainsi de remercier tout le monde grâce aux miracles de la technique !
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« avoir su donner », évidemment. Darcos me surveille.
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On voit tout de suite l’abonné aux Césars!
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Bravo ! Mais au salon de l’agriculture, il y avait un verrat qui ne doutait pas…
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Ah! Claude Duneton… et bien j’ai eu beau chercher, vos énigmes ne sont jamais faciles, assurément (ça dépend sans doute pour qui, bien sûr).
Il faut que je retrouve un passage (enfin, le livre, d’abord!) où il explique la supériorité de la marine anglaise par la sonorité, la clarté de la langue, la brièveté des mots. Un texte intéressant!
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Duneton, mais bien sûr, voyons!
Ne parle-t-on pas du « Duneton » pour son « Bouquet des expressions imagées… » comme l’on dit le Larousse ou le Littré pour un dictionnaire?
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Quel bel animal que le cochon…
A propos de ce bon pachyderme, lire l’article de Sandrine Brossel :
http://www.dautenbon.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=59&Itemid=1
Chantal, si tu autorises cette fin de commentaire quelque peu commercial (mais c’est pour la bonne cause ;-)) :
Si quelqu’un a un « bouquet des expressions imagées » » à vendre d’occas’ pour un prix raisonnable, il peut contacter Sandrine sur son site. Merci.
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Jolie référence. Merci à Fred Cokenpat pour cette visite permettant sa découverte.
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Sous des dehors humoristiques, Duneton fait une analyse brillante de l’école
dans la société .
C’est une oeuvre majeure, à ne pas sous-estimer .
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