La rumeur a été jusqu’à affirmer, tenez-vous bien, que Bruegel l’Ancien…jouait aux dés…les couleurs des vêtements des personnages dans nombre de ses tableaux!!!
Imaginons: vous lancez vos dés.
vous totalisez 7! Vous vous imposez d’écrire une phrase de sept mots!
Puis, vous relancez vos dés: un 3, un 2, un 4, encore un 4, puis un 3, un 5 et un 6
Les 7 mots de votre phrase auront respectivement: 3, 2, 4, 4, 3, 5 et 6 lettres.
Exemple: « Les as font peur aux jolis coeurs! »
Et après, me direz-vous? C’est vrai. J’aurais pu trouver mieux! Donc, après?
A vous de voir…
Quand vous saurez que même Paul Valéry avouait (parfois) le recours à de tels stratagèmes: « Devant trop souvent écrire des choses dont je n’ai nulle envie et l’esprit inerte devant elles, je m’avise de me donner les lettres initiales des phrases successives à faire_ comme pour une acrostiche…et cela ferait scandale si je le disais.«
Illustration: Le Combat de carnaval et carême (1559)
Article librement inspiré de « Petite fabrique de littérature » de Alain Duchesne et Thierry Leguay, éd. Magnard.
Laisser la place au hasard fait à mon avis parti de la démarche créative.
La nature, il me semble, n’agit pas autrement, et c’est peut-être grâce au hasard que l’on doit l’existence de notre univers.
Adjaya.
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