Merci à tous et bien sûr particulièrement à Motpassant pour la découverte de la petite énigme du week-end.
Cette fois-ci, entre Eole (le vent), qui assourdit, donc, hurle, et encore le « Haut » lieu, « Hurlevent » apparaît bien vite.
Il s’agissait par ce biais de faire un nouveau clin d’oeil aux questions débattues dans le quotidien de notre actualité brûlante. Comme il semble loin ce temps où les femmes ne pouvaient écrire et surtout publier que sous un nom d’emprunt masculin! Ellis Bell, Outre-Manche, George Sand, la scandaleuse, en France….
Mais sommes-nous si surs de l’obsolescence de tels préjugés ?
La participation féminine en France aux plus hautes sphères de responsabilité quelle qu’elle soit est certainement à la mesure du tapage fait autour des quelques figures servant de caution à cette sous-représentation. Les très vieux préjugés d’incompétence et de non acceptabilité des femmes aux postes de premier plan peuvent-ils empêcher l’élection d’une femme à la fonction suprême?
Mais revenons à la littérature , en Angleterre, au XIX° siècle…C’est-à-dire très loin de nous…
Grâce à Wikipedia, faisons le point sur l’étrange phénomène des soeurs Brontë:
« Cinquième enfant d’une famille de six, Emily Brontë (1818-1848), passa quasiment toute sa courte vie dans un presbytère à Haworth, dans le Yorkshire, où son père, Patrick Brontë, était pasteur. C’est là que se développa son talent littéraire.
Pendant son enfance, après la mort de sa mère et de ses deux sœurs les plus âgées dans un pensionnat, son père et sa tante maternelle, décident de laisser aux enfants une grande liberté. Emily crée alors avec Charlotte, Anne et leur frère Branwell un monde imaginaire: Angria, qu’ils mettent en scène dans des histoires. Puis Emily et Anne font sécession et créent les pays de Gondal et Gaaldine, plus austères et plus réalistes semble-t-il.
Emily, talentueuse et rêveuse, aura toujours du mal à composer avec le monde extérieur. Une seconde tentative de scolarisation, puis un premier poste d’institutrice se solderont par des échecs. En 1842, elle se rend à Bruxelles avec sa sœur Charlotte, où elle étudie le français et l’allemand et devient une excellente pianiste, avec une prédilection notamment pour Beethoven. Mais, cela accompli, elle retourne à Haworth, où elle devient la femme de charge du presbytère et partage le reste de ses jours entre les tâches ménagères, les longues promenades sur la lande et l’écriture.
À cause des préjugés de cette époque envers les auteurs femmes, Emily utilise un pseudonyme masculin, « Ellis Bell ». C’est sous ce nom qu’elle publie en 1847 son unique roman Les Hauts de Hurlevent (Wuthering Heights) qui remporte un certain succès, même s’il n’est pas comparable à celui de Jane Eyre publié la même année par sa sœur Charlotte (1816-1855). Remarquable pour la densité de son écriture, la rigueur de sa construction et pour un romantisme très personnel influencé par le romantisme allemand, il a souvent été comparé à une tragédie grecque ou shakespearienne pour son intensité. Mais la construction innovatrice du roman rendit perplexes les critiques et la véritable reconnaissance sera tardive. Le génie d’Emily Brontë n’apparaîtra clairement qu’à partir de la fin du XIXe siècle. »
Jane Eyre a été par mes soins lu et relu de nombreuses fois lorsque j’étais adolescente. Merci de me le rappeler, je vais m’y replonger pour savoir si mon esprit (toujours jeune) reste dans les mêmes dispositions. 🙂
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Merci pour la peine que vous vous donnez toutes les semaines.
Bon dimanche
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Bonjour
Puis-je me permettre de vous poser une question?
J’essaie de me rendre sur le forum.
Je clique, puis m’inscris, mais toujours impossible de m’y rendre.
Si vous vous y êtes rendus avez-vous eu des difficultés?
Merci de me répondre
Cordialement
pikasso02
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très très intéressant. merci
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A Pikasso,
Je crois que certains jours, on peut rencontrer des difficultés techniques de ce genre. des lecteurs du blog me l’ont signalé et je l’ai moi-même signalé aux techniciens de blog.fr.
D’autres jours il n’y a pas de pbs et cela se produit pour les autres blogs
La gestion technique n’est pas toujours opérante et on se sent parfois bien désarmés.
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Ah ? Pas d’énigme aujourd’hui ? On est bien samedi ? Oui, bon, Chantal doit avoir autre chose à faire, laissons-la tranquille. Mais qu’allons-nous faire, nous autre, pour occuper notre samedi…
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Bonjour, je voudrai vous demander pourquoi elle a choisi comme pseudonyme ellis bell?
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