On dirait que le blog fait une pause.
Normal. C’est la trêve des confiseurs.
Qu’est-ce que cela veut dire au juste ?
On sait que l’expression vient de « trêve de Noël » ou « trêve de Dieu » indiquant la cessation des combats guerriers à une période donnée comme Noël, ou Pâques. Le roi Saint-Louis l’avait dit-on imposée vers 1245 afin de respecter les exigences de l’Eglise.
Or, pendant cette trêve et particulièrement à Noël, les repas opulents et les friandises ont de tout temps été particulièrement appréciés. Il s’agit bien de compenser les rigueurs du solstice d’hiver et de recréer ainsi le réconfort incomparable de la chaleur et de la lumière disparues.
Arrêt des combats! Trêve de douceur, des douceurs, moment dévolus aux sucreries et fruits confits! Trêve des confiseurs! On se prend à rêver. Même le Parlement depuis la fin du XIX° siècle donne le ton et interrompt l’affrontement pour mieux profiter de l’art de ces confiseurs dont les ventes baissent, c’est bien connu, juste après Noël… Avoir le temps de se gaver de pralines et chocolats, de dragées et papillotes.
Le film Joyeux Noël réalisé par Christian Carion met d’ailleurs en scène une de ces trêves pendant la première guerre mondiale.
Mais il s’agit d’une trêve apparente car les uns et les autres, vous écrivez. Hors blog.
Voici, évidemment sans prétention exhaustive, quelques commentaires :
Alain, de Paris: « J’ai commencé à lire le premier texte, j’aime bien le titre, « le cri du kangourou » .
Kirk, de Nouvelle Zélande: « J’ai dû arrêter mes études en musique pour travailler chez Moris. En ce moment je lis « Le Petit Prince » et j’ai bien envie d’écrire sur le blog. Mais où? Dans l’espace « commentaire ? »
Graham, de Chine: « Je n’aime pas ça, un endroit où on ne doit se faire que des compliments ! »
Chantal, de Vienne:(pour aller dans le même sens)… »finalement le blog ne doit pas être la plateforme, telle une soirée hollywodienne, dans laquelle on vient se féliciter sans cesse. »
Sophie, de Nouvelle Zélande:
Je trouve l’idée du blog intéressante pour les écrivains en herbe qui n’arrivent pas à se lancer. L’accès à l’écriture se trouve « démocratisée » par un clic ou deux. Je ne suis pas toujours partisane de la démocratie, mais ici, le texte est facile a poster, depuis le fin fond d’un obscur bureau ou depuis un café(!) ; le stress de la grande enveloppe lourde de papier qu’on lâche dans une boîte a lettres ou l’attente d’une réponse d’un éditeur disparaît ; pourtant, on sera lu par des « pairs », ce qui préserve un peu de la sensation de se jeter a l’eau. Peut-être que je posterai quelque chose bientôt, même si mon cerveau et mon énergie sont assez exclusivement occupés avec 60 cm de bonheur, et en plus les centimètres augmentent chaque jour avec le bonheur ! Mille régalades pour l’annee 2007 et mille lectures et écritures à decouvrir,