Un blog, finalement, c’est étrangement vivant; ça court tout seul et ça s’arrête. Essoufflé; ça s’endort et se réveille. Un peu, beaucoup. Ces blogs, ces sites, ces tweets, ces pages facebook dont nous ignorions tout il y a quinze ans, les voici vent devant, traînant les mots qui font courir et rebondir. Beaux cerfs-volants que sont les blogs !…
Le Cerf-volant (Francisco de Goya, 1778, musée du Prado)
C’est bien, ça, des mots qui s’envolent au vent des moulins à paroles. Mais des idées qu’en reste-t-il?
La réactivité des joueurs de mots lancés en l’air, dans l’aire illimité de la blogosphère ne s’arrête jamais. Cours, cours derrière le présent qui déjà est passé. Reste à inventer le futur, inventer, éventer…cours, cours. Que reste-t-il à dire qui ne fut dit hier?
Un blog, finalement, c’est étrangement vivant.
merci Chantal pour ce nouveau blog! je craignais que tu t’éternisasses sur Houellebecq !!!!
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Un blog va et vient, selon l’humeur, le plaisir ou l’intérêt de son auteur(e).
« Cours, cours derrière le présent qui est déjà passé » : je ne sais si c’est la caractéristique d’un blog, d’un site (c’est plus sérieux, ne pas confondre), plus que d’un tweet, d’un message sur Facebook, d’un article sur un média en ligne, d’une émission de télé, d’un livre aussi vite lu qu’effacé par un autre, etc.
Chacun manage le temps comme il veut et n’en est pas dupe. J’ignorais d’ailleurs que Houellebecq puisse mettre dans un tel état de sidération une blogueuse patentée… 🙂
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« Un tel état… », n’exagérons rien. Juste de l’agacement à voir l’unanimité des critiques sentencieuses alors que nombre d' » accusateurs » n’ont pas même lu le livre dont ils parlent. Après, on n’est pas obligé d’adhérer au pessimisme glauque de Houellebecq. Heureusement!
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