Comme on le sait, dans le célèbre ouvrage de Victor Hugo, « Notre Dame de Paris », le bossu Quasimodo a cru pouvoir sauver la belle gitane Esméralda en l’entraînant à l’intérieur de la cathédrale où le droit d’asile était assuré.
Mais on n’échappe pas ainsi au destin. Accusée d’un meurtre qu’elle n’a pas commis, la belle gitane ne pourra être sauvée et subira la peine de mort par pendaison. Heureusement, nous sommes au XV° siècle!
Vagabonde légère dansant sur le parvis de la cathédrale,
Esméralda sait très bien que sa beauté attire les hommes, mais a-t-elle conscience de l’incroyable force de haine déclenchée par son refus de leur appartenir, eux qui régissent ce monde auquel elle n’appartient pas?
Figure emblématique avec Carmen de notre littérature, toutes deux incarnant la liberté et le pouvoir prétendu maléfique des bohémiennes de tous les temps, Esméralda semblait une silhouette démodée, n’appartenant plus qu’aux réminiscences de notre partimoine littéraire. Le sang a beau couler à flot dans Carmen, et plus encore dans le dénouement de « Notre Dame de Paris », voilà des histoires du passé hautes en couleur, mais aseptisées par le temps, données à lire à nos bambins et montées en films ou en comédie musicale.
PLus rien à voir avec la réalité! La peine de mort a été supprimée .
Pour le reste, on se demande…
-Photo enpruntée à l‘Express illustrant l’article « L’ONU critique la France pour sa politique sur les roms »
-Plus haut, photo d’ Hélène Ségara en Esméralda dans la comédie musicale « Notre Dame de Paris »
« Mon pote le gitan », une chanson bientôt interdite ?
Vous exagérez quand même, avec cette incitation à la lecture d’une oeuvre iconoclaste ! Vous prenez des risques, savez-vous ?
J’aimeJ’aime
on pensera bien à Esmeralda et à Carmen tout à l’heure à la République!
PS je me languis de l’énigme du samedi à quand son retour????
J’aimeJ’aime
mea culpa Chantal, pour l’imprécision de mes dates concernant la guerre d’Espagne (1936-39) Mais tous vos lecteurs auront rectifié, et c’est effectivement à la chute de Barcelone en janvier 39,que les républicains se sont réfigiés en France.
Je me suis permis d’employer le terme de « Camps de concentration » pour ce qui n’est ni nazi, ni soviétique, mais purement français, car j’ai découvert que les exilés et petits enfants d’exilés utilisent toujours ce mot.
et que même l’administration, très dépassée par les évenements,employait parfois à l’époque. Mais bien sûr, je ne veux pas polémiquer. Aussi comme j’ai découvert ce texte , je vous le fais partager:
DOLOR
Il est des noms français que les Esapgnols
ont gravé pour toujours dans leur coeur;
Argelès-sur-mer, Le Bacarès, Gurs,
Bramm le maudit, l’infernal Vernet,
le château de la mort de Collioure,
Rivesaltes (ramassis de femmes espagnolels,
pâture pour Sénégalais),
la tuilerie des Milles, Saint-Cyprien…
Camps de concentration dont la France
a semé son territoire pour étouffer, dans l’opprobre
la pensée espagnole…..
Miguel Gimenez Igualda (libertaire espagnol émigré à Mexico après trois d’internement en France)
J’aimeJ’aime
Ces crânes rasés ne sont pas énigmatiques.
Mince alors, plus d’énigme… pfff…
J’aimeJ’aime
l’énigme du samedi est un rendez vous qui me manque. Va-t-elle reprendre?
J’aimeJ’aime
Oh le bel article! Joli parallèle 😉
J’aimeJ’aime
L’enigme du samedi n’a pas pris sa retraite
elle fait grève…
J’aimeJ’aime