Rédigée par Dante Alighieri , au début du XIV° siècle, « La divine comédie » fait partie de ces oeuvre mythiques appartenant au patrimoine universel.
Le schéma de l’ouvrage est le suivant: alors qu’il cherchait une branche dans la forêt pour célébrer la fête des rameaux, Dante s’égare.
C’est le début d’un très long parcours initiatique dans lequelle Virgile sera son guide. Sachant que l’unique sortie de la forêt passe nécessairement par l’enfer, Dante doit-il suivre Virgile? Sans nul doute, puisque Béatrice, sa célèbre muse, a dûment mandaté ce dernier pour prendre soin de son poète.
L’enfer décrit par Dante comporte neuf cercles concentriques dirigés vers le bas. Les âmes des damnés y errent selon l’importance des fautes qu’ils ont commises. Plus tard, bien plus tard, après avoir franchi ces cercles infernaux et le purgatoire, l’arrivée au paradis (qui comprend également neuf cercles emboités comme une pyramide vers le haut) permettra de retrouver Béatrice un instant et de suivre jusqu’au bout le chemin mystique qui s’est imposé au poète.
L’oeuvre a eu une importance considérable pour le développement de la littérature, en Italie et en Europe. Difficile à lire à l’époque contemporaine, elle reste cependant vivante par l’immense richesse des images, des symboles fondateurs qui la jalonnent et que les plus grands peintres ont traduit, au-delà des mots… Si vous passez par Bourg-en-Bresse, ne manquez pas la visite du Prieuré de Brou. Vous y découvrirez l’un des tableaux de Gustave Doré sur l’enfer. Ici, les âmes ne brûlent pas, elles sont figées dans les glaces de l’éternité. Terrifiant!
Un labyrinthe,
une forêt intérieure
sans issue.
Bravo, Chantal et belle semaine.
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Bravo chantal de nous avoir « eus » avec pourtant une énigme dont la solution aurait pu être à notre portée. mais hélas… je dois confesser que je n’ai jamais lu Dante…
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Diantre ! Comment ne pas y avoir pensé !
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Au milieu du chemin de notre vie
je me retrouvais par une forêt obscure
car la voie droite était perdue.
Ah dire ce qu’elle était chose dure
cette forêt féroce et âpre et forte
qui ranime la peur dans la pensée.
C’est évident, mon cher Watson!
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