En citant Camus, à la fin du billet précédant l’énigme, c’était un peu mettre sur la piste…
Pagesapages ne s’y est pas trompé. « L’homme révolté » n’est-il pas, plus que jamais, l’homme de notre temps?..
Il y aurait tant à dire et à écrire sur l’absurdité de l’histoire. Sur ces bastilles prises et qui restent pourtant à reconquérir.
Camus a très tôt la conscience aiguë du destin absurde de l’homme. En marge des courants philosophiques, il a critiqué le christianisme, s’est distancié du marxisme et de l’existentialisme et n’a cessé de lutter contre toutes les idéologies. Ses écrits témoigent de cette pensée hors système. Faute de pouvoir trouver un sens à sa vie, l’homme peut vaincre l’absurdité par la « révolte tenace »? Peut-être aurait-il participé à la ronde infinie de ces contestataires obstinés …
C’est en tout cas ce qu’exprime son ouvrage « le Mythe de Sisyphe » .
Proche de Sartre et de l’existentialisme, il ose s’en affranchir. Ce qui lui vaudra de nombreuses critiques de la part de l’intelligentia de l’époque. Son essai « L’homme révolté » le met ainsi au centre de polémiques encore vives de nos jours.
Enfant pauvre d’Alger, Camus, cependant, dira à quel point la pauvreté fut sa véritable école.
« La solidarité des hommes, écrit-il, se fonde sur le mouvement de révolte et celui-ci, à son tour, ne trouve de justification que dans cette complicité«
Photo de notre actualité révoltée empruntée au « Progrès »
“L’homme révolté” n’est-il pas, plus que jamais, l’homme de notre temps?.. » L’homme est en perpétuel révolte, (pas seulement quand son portefeuille tremble en temps de crise), malheureusement, les progrès sont infimes.
Que retient-on de Camus aujourd’hui?
J’aimeJ’aime
@ Kamizole : le médecin de « La Peste » c’est Rieux.
(J’ai l’air fin, maintenant, avec mon Rabelais… C’est « La chute » finale en somme)
J’aimeJ’aime
Camus est un geant. Il a mis en evidence que la seule vraie question c’est le suicide. D’ou la revolte et l’absurde.
A contre-courant il ose dire la verité sur le regime communiste et remettre la primauté de l’individu dans l’homme ce qui lui vaudra l’inimitié du temporel.
J’aimeJ’aime
La révolte comme confrontation « perpétuelle de l’homme et de sa propre obscurité »… Espérons que la « ronde des obstinés » ne tournera pas éternellement… si ?…
J’aimeJ’aime
Il doit y avoir une génération spontanée des Bastilles. Et le citoyen n’a donc pas le droit de se reposer.
J’aimeJ’aime
Camus renie le christianisme, donc il renie l’existence de Dieu. Il ne peut que traiter de l’absurdite, car toute vie qui ne rconnait pas Dieu dans sa suprematie ne sera qu’absurdite. l’homme des lors se retourne vers la revolte qui en fait est contre lui-meme parce qu’il se rend compte que la vie n’a pas de sens. Biensur, une vie sans Dieu ne saurait avoir de sens! c’est de la que vient l’absurdite de Camus. « la crainte de Dieu est le commencement de la sagesse » tel que le dit la Sainte Bible.
J’aimeJ’aime
la révolte est une conscience
J’aimeJ’aime