C’est notre ami, le poète Jeandler , qui a proposé la solution de l’évocation littéraire de ce week end: « L’âge du temps » de Carlos Fuentes.
Le Mexique à l’honneur au Salon du livre, cette année, braque un phare sur des auteurs qu’un large public ne côtoie pas forcément. Et pourtant, en ce qui concerne Carlos Fuentes, quelle célébrité !
« L’âge du temps» est le titre que Carlos Fuentes a donné à l’ensemble de son œuvre. Ce temps si central, dont il aura exploré toutes les facettes, tous les «territoires» que Jorge Hernández analyse dans sa préface. Et cette «anthologie» restera un document précieux pour comprendre l’homme témoin de son temps, l’écrivain audacieux qui revendique clairement son ascendance cervantesque , et son œuvre, immense et protéiforme. »
Poète? Rimailleur, plutôt. Ne galvaudons pas les mots, Chantal, en ces temps de surenchère et d’esbrouffe.
Protéiforme, prolifique, Fuentes est un monument… J’ai beaucoup apprécié « Christophe et son oeuf » ainsi que « L’oranger » qui réunit récits et nouvelles. L’oranger, dont la quatrième de couverture soulignait que cet arbre est « un symbole – arbre oriental dont les graines, semées tant en Europe qu’en Amérique, seront principe de fertilité, de métissage et d’essor d’un « Nouveau monde ». » C’est bien là le message de Fuentes, accepter le monde tel qu’il nous est donné par l’histoire, en toute fraternité, comme un bien commun, à travers les larmes et les plaies, par delà le temps.
Bonne semaine, Chantal, et merci pour toutes tes belles chroniques.
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Quand on aime, on compte – eh oui !
Aussi, je tiens les comptes depuis la semaine dernière….
Voici :
– Jeandler : un point,
– moi : un point.
Vous, Chantal, qui avez plus de mille points, êtes évidemment hors-concours.
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