Il faut beaucoup d’erreurs de la part de ses dirigeants pour mettre le peuple malgache en colère. Population pacifique, s’il en est. Mais quand trop, c’est trop, alors Madagascar brûle!
Qui ne se souvient de l’incendie du Palais de la Reine en 1995? On aperçoit, sur cette photo, en arrière plan, la silhouette du palais dévasté. Qui a mis le feu aux poutres? La colère, dans l’Ile Rouge est incandescente. C’est ainsi. Depuis toujours. Les Malgaches, si également tranquilles, occupés par les gestes nécessaires à leur suivie quotidienne, accaparés par le souci du confort des ancêtres disparus et l’entretien onéreux des tombeaux, dévoués et vigilants à l’égard de leurs enfant, n’ont cure des errements politiques. Ils vaquent à leurs tâches, patients, voire résignés. La misère urbaine est grande. Jean Luc Raharimanana , ce jeune écrivain de grand talent nous l’a contée dans « Lucarne « , par exemple.
Lire ce livre, recueil de nouvelles, si ce n’est déjà fait. « Madagascar, non comme un triomphe des sables d’or et des criques magiques mais comme le lieu de la souffrance, de la misère, des passions »
Le travail dans les rizières est non moins harassant. Mais le vent de la révolte ne soulève pas aisément les foules fatiguées.
Tout de même, lorsque le président actuel, Marc Ravalomanana , décide de louer à la Corée du Sud et pour 99 ans, des terres dont la superficie est égale à la moitié de la Belgique, afin de cultiver des palmiers à huile, et du maïs représentant la moitié de la consommation nationale coréenne, le peuple se met en colère.
Photo empruntée à ce site
On le voit, aujourd’hui comme hier (en 2002), c’est la Troisième voie (un concept d’Union nationale qui exclut naturellement l’ancien dictateur, l’amiral rouge didier ratisraka) qui sortira ce pays de l’ornière. Tant de temps perdu… Patrick RAJOELINA
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Trop de manipulations de part et d’autre
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1 – Patrick Rajoelina, vous avez un lien avec Andry ? Apportez nous une réponse svp.
2 – Ce qui a mené au chaos plusieurs fois déjà, c’est la pensée unique qui sévit. Qui amène à la dictature sur les pensées, puis à la dictature tout court. Aucun changement progressif n’est alors plus possible. D’où obligatoirement une grande crise. Une grande cassure. Une grande tout ce que vous voulez.
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