C’est un homme qui danse, mais sans nul doute, il vole. Regardez.
Michael Parmenter est un immense danseur.
Il vit à Auckland où il rencontre parfois notre amie Elisabeth qui écrit de temps en temps sur ce blog et traduit avec lui, en ce moment, des textes de Michel Serres. C’est également un immense chorégraphe, un écrivain reconnu et un conteur de talent. Il est à cet égard l’une des figures exemplaire de l’art en Nouvelle Zélande. Mais c’est aussi un homme de courage au-delà de ce qui est habituel. Un battant de l’impossible. Premier personnage célèbre néo-zélandais à voir annoncé sa séropositivité, il s’est battu sur tous les fronts, celui du cancer, celui du sida et celui non moindre des préjugés.
Par la danse il raconte. En écrivant le geste dans l’espace -il existe tant d’écritures au monde- il nous offre plus que le mouvement, la rencontre d’une pensée mouvante et captée un instant, comme l’eau au creux de la main.
Merci, belle photo (recadrée ou non ?) et beau texte. Je ne connaissais pas encore ce livre de Juliet que vous signalez en lien » Nouvelle-Zélande « . J’irai voir. Sur l’écriture de la danse, voir aussi » Dernière nuit sur terre « , de Bill T. Jones, chez Actes Sud.
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Raconter sans mots, voilà sans doute un des meilleurs moyens pour faire passer/partager une émotion…
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Il faut savoir danser pour épouser la prose de Michel Serres.
Quelle rencontre!
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Chantal, Napo danse aussi…!
:-))
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Il semble qu’il s’étire presque à l’infini » au pays du long nuage blanc » !
On aimerait le voir voler (on demande à Elisabeth une caméra embarquée ?…)
Kiki 🙂
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On dirait un ange en train de descendre nous visiter… Superbe.
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Immense photo.
Je pense immédiatement à Albert Camus, sans réfléchir, impossible de savoir pourquoi. Vraiment.
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C’est une très belle photo. J’ai également pensé à la Chute de Camus. Il pourrait aussi s’agir d’un hommage au saut dans le vide d’Yves Klein. La diffusion de lumière dont la source se situe en haut à droite de la photo peut effectivement nous laisser croire à un ange.
En tout cas, j’espère que le matelas situé hors champ pour l’atterrissage était moelleux à souhaits!
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