Il y aurait un matin…
Vous n’auriez peur de rien et rêveriez du livre total. Un ouvrage inclassable où l’intrigue tiendrait le lecteur en haleine, disons, comme dans un thriller de Patricia Highsmith ,
où votre prose alerte alternerait par exemple avec un haïku de Gozan:
La neige d’hier
Tombée comme des fleurs de cerisiers
Redevient de l’eau.
où vos secrets culinaires voisineraient avec les comptines de votre enfance,
où le tragique le disputerait au comique de situation
où bref, tout serait mêlé…
J’ai rencontré ce type d’oeuvre dimanche dernier: Je veux parler du Requiem de Jenkins!
Oui! Jenkins! Le leader du groupe rock Soft Machine .
L’écriture liturgique emboîte justement celle du haïku. Musique du latin, musique de la langue japonaise sur fond de harpe celtique et douceur lancinante du cor. Mélodies galloises et variations classiques…Nous sommes littéralement submergés d’harmonie, de beauté tranquille et de terreur ancestrale: Dies Irae, Dies illa.. .Surtout cliquez et écoutez…
Concert donné à Strasbourg, le dimanche 16 mars à l’église réformée du Bouclier.
Soft Machine : j’en ai encore quelques trente-trois tours. Je les ai vus et entendus à Besançon, en 67 je pense, le lendemain matin j’avais encore leur musique dans la tête qui battait comme mon sang.
Un des plus forts souvenirs d’un concert.
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ah ah . il s’est mis à la musique liturgique ? intéressant. Je vais investigationner… car même si j’étais trop petite pour aller à ses concerts, j’adore.
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