Merci, merci Elisabeth , de nous mettre la tête à l’envers pour penser à l’endroit. (cf commentaire correspondant à la chronique Librairie Kléber sur Jérôme Garcin du 8 février dernier)
De l’autre côté de la terre, on fêtait le 6 février dernier, le jour anniversaire du traité fondateur de la Nouvelle-Zélande contemporaine.
Il y a deux ans, nous participions à cette fête dans un marae de la périphérie d’Auckland .
photo d’un marae: page des maoris
Le Traité en lui-même est passablement court : il ne regroupe que trois articles.
- L’article premier reconnaît la souveraineté de la Reine d’Angleterre sur la Nouvelle-Zélande ;
- l’article deux garantit aux chefs signataires le maintien de leurs prérogatives et possessions immobilières. Il précise également que les Māori ne peuvent vendre leurs terres qu’à la Couronne ;
- l’article trois garantit l’égalité des droits entre Māori et sujets britanniques.
Ce traité, et l’interprétation qui peut être faite des mots forgés dans sa version en māori, occupe encore une place importante dans la politique néo-zélandaise moderne et reste l’objet de vives controverses.
Il fait cependant partie du mythe fondateur de la nation néo-zélandaise, et la vie politique nationale fait encore fréquemment référence aux principes ou à l’esprit du Traité, bien que l’interprétation de ce concept varie avec les interlocuteurs.
(emprunté à Wikipedia)
Quoi qu’il en soit, ce jour anniversaire est jour férié et prend l’allure d’une fête nationale discrète. Rien n’est évident et l’absence d’ostentation est de mise. Ce qui est remarquable pour un observateur extérieur réside dans la simplicité des gestes d’où sourd une émotion sincère directement ressentie par le public. En témoigne l’arrivée inattendue du Premier Ministre Helen Clark (chemisier à fleurs brunes), à la porte du marae où nous nous trouvions en février 2006. Comme tout le monde, elle est soumise au rituel d’accueil maori sans lequel il n’est pas possible d’être accueilli en ce lieu. Mais qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit en aucun cas d’une manifestation folklorique. Sur la photo ci-dessous, on voit donc Hélène Clark à son arrivée, entourée de représentants des différentes composantes de la société neo-zélandaise multi-ethnique, multi-culturelle, arborant sans complexe leurs différences vestimentaires.
Photo Guy Serrière: Waitangi day à Auckland (2006)
Merci Chantal
cette annee encore beaucoup de manifestations en tout genre
qui allaient du concert reggae aux ceremonies tres serieuses de commemoration et de debats publics sur le traite
Helen Clark ne s est pas rendue sur les lieux de la signature du traite .. cad Waitangi, ne voulant pas provoquer des incidents ..
Tout n est pas rose cependant dans ce petit soi disant paradis .. mais le dialogue continue pemettant, on espere, un vrai processus de decolonisation
Le tribunal de Waitangi en est un aspects les plus marquants
http://www.waitangitribunal.govt.nz/
Et pour ceux que ca interessent .. regardez aussi le site
http://www.nzlive.com/en/maori-television/waitangi-day-2008-maori-tv
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Pardon .. oublie de mettre mon nom pour le commentaire ci dessus
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Quelle chouette photo, et quel beau symbole !
Merci à vous deux de mettre en lumière ce « de l’autre côté de la Terre » (je constate que les gens ne marchent pas la tête en bas, tiens tiens…)
Kiki 🙂
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Quel spectacle !
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