Il faut avant tout la croire quand elle dit : « Je suis un écrivain. Rien d’autre qui vaille la peine d’être retenu. » Quelqu’un qui dit la nécessité, la difficulté, la terreur de dire. Pour que le monde soit vivable, il faut exorciser les hantises mais l’écriture revient autant à cacher qu’à dévoiler. Alors, Duras tâtonne, se reprend, cherche le mot juste, « essaie » d’écrire, comme on essaie d’aimer, en sachant qu’on n’y arrivera jamais tout à fait. Ses romans s’ordonnent souvent autour d’une explosion centrale, un instantané de violence qui donne naissance au discours : Hiroshima et l’amour, la mort et le désir physique, symboliquement mêlés. « Détruire, dit-elle. » Et cette parole s’apparente à la musique : elle est ce qui revient toujours, comme la mer, variation infinie sur un thème, litanie et célébration, maîtrise et débordement…
emprunté à Wikipedia.
A consulter.
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