Vous êtes extraordinaires! Marilène et Motpassant, bravo!
Mais bravo aussi à Jeandler et à Bruno
sans compter l’incroyable perspicacité de Xie Guang Jie!
Bien sûr, il s’agissait du programme Erasmus permettant l’échange d’étudiants à travers l’Europe
La ville à trouver était Strasbourg
Et c’est Goethe,
qui,
alors qu’il était étudiant en droit, et malgré son vertige escalada l’unique tour de la cathédrale.
Et la tradition perdure! Etudiant en économie à l’université de Strasbourg, dans les années 90, notre fils Nicolas, , poète à ses heures, ne s’était pas vanté, à l’époque, d’avoir escaladé la nuit, avec ses amis, l’échafaudage permettant la réfection de la tour, pour hanter, poursuivis par les gardiens courroucés, les hauts lieux de l’art sacré !!
(voir tout en bas pour la suite de l’histoire)
Un tout petit peu d’astuce avec le texte aujourd’hui. L’énigme de la semaine dernière était si facile que c’en était désespérant.
En tapant « un poète sur la tour de la cathédrale », curieusement, vous apercevez:
« La Cathédrale aura, enfin, une deuxième tour ! ... »
Vous pouvez donc déjà vous demander s’il s’agit, par hasard, en Alsace, de la cathédrale de Strasbourg.
Pourquoi ne pas tout simplement demander à Google : Qui escalade la cathédrale de Strasbourg?
Et là,
www.terresdecrivains.com/Goethe-a-Strasbourg.html
vous pouvez lire:
« Lorsqu’il arrive à Strasbourg à 21 ans en 1770, Goethe a bien en tête de poursuivre plus tard sa route vers Paris. Mais la beauté de la cathédrale et de Frederike, ainsi que ses rencontres strasbourgeoises en décideront autrement.
Le 2 avril 1770, il s’installe à l’hôtel de l’Esprit, quai Saint-Thomas. Il vient à Strasbourg pousuivre des études de droit à l’université dont la renommée est grande.
La cathédrale – qu’il escalade le jour-même de son arrivée malgré son vertige [1] – lui inspirera un essai sur l’architecture allemande.
Peu après, il loue une chambre au fourreur Schlag, 36 rue du Vieux-Marché-aux-Poissons [2] et prend ses repas à quelques pas, 22 rue de l’Ail, dans la pension Lauth, repaire d’étudiants-philosophes dont la curiosité et les recherches touchent un peu à tout. Il rencontre là un futur condisciple, Jung-Stilling.
On imagine bien, en le parcourant encore aujourd’hui, quel était son itinéraire quotidien.
Il s’inscrit à l’université et passera également beaucoup de temps à étudier les sciences. Ses amis l’encouragent à lire Montaigne, Buffon, Beaumarchais, Rabelais…
Se rendant un jour à l’hôtel de l’Esprit, il rencontre par hasard le philosophe Herder, venu soigner ses yeux à Strasbourg. De cinq ans son aîné, Herder lui fait découvrir Shakespeare, Ossian et la culture populaire. Avec Rousseau (passé d’ailleurs dans la ville en 1765), voilà tracées les influences principales du Sturm und Drang, ce courant pré-romantique qui s’incarne en particulier dans le drame de Goethe Goetz von Berlichingen et dans ses Souffrances du jeune Werther (qui inspireront le René de Chateaubriand, l’Oberman de Senancour, l’Adolphe de Benjamin Constant, etc.).
Il a jusqu’à présent plutôt vécu en ville et aime parcourir les environs à cheval à la recherche de paysages et d’histoires des campagnes, en particulier avec le docteur Salzmann, hôte de la pension de la rue de l’Ail.
C’est ainsi qu’en octobre 1770, il rencontre Frederike Brion, fille du pasteur de Sessenheim, un peu au nord de Strasbourg. L’idylle est partagée. Frederike lui inspire de grands poèmes. Mais le poète, ne souhaitant pas encore se lier par le mariage, rompt avec elle quelques semaines avant août 1771, époque de son retour à Francfort (après avoir obtenu une licence de droit à l’université de Strasbourg). On montre encore aujourd’hui, sur la route de Drusenheim, le chêne au pied duquel il lui annonça son départ. Sessenheim conserve un mémorial consacré au poète.
En 1775, il s’installe à Weimar, où il attirera Herder et Schiller.
A l’occasion d’un passage dans la région en 1779, il revient saluer Frederike. »
Pour Nicolas qui tomba aussi … non pas des échafaudages de la cathédrale, mais amoureux de la belle Alison, jeune étudiante anglaise venue à Strasbourg, grâce au programme Erasmus, l’histoire se termine par un mariage et la venue au monde d’Auria et Luca. Heureux grands-parents que nous sommes!
Ben voilà, j’arrive après l’énigme, courge de moi ! Mais ça ne m’empêche pas de trouver cette petite famille bien jolie…
Bon, samedi prochain, je m’active plus tôt. Vous êtes prévenus !
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J’ai moi aussi dû faire les courses tôt samedi matin. Puis remonter des boîtes, et descendre des lits démontés. Samedi fut une journée plutôt chargée. Et ce n’est que plus tard dans la journée que j’ai pu lire l’énigme. Tiens tiens, Erasme, tiens tiens tiens, une flèche de cathédrale escaladée, tiens tiens tiens tiens, des amours et études universitaires, mais bien sûr c’était de moi qu’il s’agissait, et de la cathédrale de Strasbourg dont la flèche me hantait, jour après nuit de la fenêtre de mon appart! Et puis, je redescendis sur terre (par les échafaudages, bien sûr), car je n’avais pas fait d’études de droit (et même plutôt de travers, comme dirait l’autre), et car, soyons réaliste, je ne ne suis pas plus poête que la trompe à vélo de mon fils. Voilà en tout cas un joli cadeau de départ. Vous allez nous manquer, mais grâce aux nombreux tunnels, les voyages transalpins ne sont plus qu’une formalité 😉
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Oh! quand même, tu te mésestimes, Nicolas.
Un peu plus que la trompe à vélo, bien sûr.
On est ravis de vous avoir surpris en vous révélant que vous étiez identifiés… jusqu’en Chine et de vous avoir fait jouer les centres d’énigme…sur les pas de Goethe.
Vous aussi, vous allez nous manquer! Encore plus que l’Italie qui vous entoure. C’est dire!
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Je découvre ce blog en suivant les commentaires que vous laissez sur d’autres blog amis… J’ai lu quelques unes de vos notes et je suis séduit ! Je reviendrais régulièrement car j’aime l’europe, les voyages, l’histoire, la culture et… Votre façon d’en parler. Bien amicalement, JPR.
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Je ne risquais pas de trouver, j’étais à des sciècles de lumière de Strasbourg !
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Bon, une fois de plus je n’ai pas suivi l’énigme parce que je n’étais pas là. Et de plus je n’ai pas l’Adsl, j’attends que les cieux, toujours cléments, se décident à m’envoyer quelques signaux propices…. En parcourant tout à l’heure, le plus rapidement que j’ai pu le blog, j’ai freiné au passage en voyant la cathédrale! Eh! bien Nicolas, bravo pour avoir bravé les « altitudes ». La pointe était tout ce que je voyais de mon appartement. Je passais tous les jours devant la cathédrale et chaque fois en levant la tête je pensais: regarde, profite de cette magnificence que l’homme a su réaliser, regarde le plus possible les détails, profite qu’un jour peut-être tu ne la reverras plus. Effectivement je me suis expatriée et la première chose qu’il m’est indispensable de faire lorsque je retourne à Strasbourg, avant même d’aller voir la famille: c’est voir la cathédrale! Mais je n’ai jamais pensé à aller l’embrasser!
Merci Chantal pour cette énigme. Erasme de Rotterdam a été un des premiers livres que je me suis acheté à 19 ans, le long des quais de la Seine. Et comme tu peux t’en douter je connais bien le chêne.
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Jung-Stilling, der Strassburger ami de Goethe, ist 🙂 als Geistgestalt in der letzten Zeit oft gesehen worden!
Mehr dazu (en langue allemande) bei dem URL:
http://www.uni-siegen.de/~stilling/downloads.htm
Anja.
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Quelle énigme magnifique! Dommage que je ne l’ai trouvée que trop tard… Au suivant!
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