La solution: Balzac, dans « Splendeurs et misères des courtisanes »

Merci à JEA et à Béné pour leurs suggestions qui n’aboutissaient cependant pas à la solution. Il s’gissait en effet de  « Splendeurs et misères des courtisanes »qui fait suite aux « Illusions perdues ». Publié entre 1839 et 1847, sous forme de feuilleton dont Balzac est l’inventeur, le roman livre une satire sans indulgence de la société parisienne sous la Restauration.

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« Le roman débute alors que se déroule le bal annuel de l’opéra de Paris, fête masquée prestigieuse. Rubempré qui avait quitté Paris déchu et ruiné, revient plus arrogant que jamais au bras d’Esther dite « La Torpille », jeune courtisane ensorceleuse. Il est suivi comme son ombre par l’abbé Herrera dont on découvre vite qu’il n’est autre que Vautrin, l’âme damnée de la Comédie Humaine. Un pacte quasi sanguin lie les 2 hommes dont l’objet sera de franchir une à une toutes les marches qui feront de Rubempré, l’un des éminents représentants de cette société parisienne clinquante et vaniteuse. « 

Extrait du site Critiques libres

« La Comédie humaine », dixit l’encyclopédie Universalis , n’est qu’une constante mise en lumière des coulisses de la société, là où se trament les complots et les trafics. Mais jamais Balzac n’avait éclairé aussi crûment la scène du plaisir et du crime. On y voit « peintes les existences, dans toute leur vérité, des espions, des filles entretenues et des gens en guerre avec la société ».

Quel Balzac pour dépeindre la société d’aujourd’hui?

Cette énigme avait été programmée automatiquement la semaine dernière, devançant un week end dans un lieu sans internet. (ça existe encore!) Hélas, la programmation n’a pas marché. Nul, et même pas l’écho, ne répond à mon billet de demande d’aide aux gestionnaires de notre serveur décidément bien peu soucieux des pauvres abonnés qui s’évertuent à faire vivre leurs blogs!

3 commentaires sur “La solution: Balzac, dans « Splendeurs et misères des courtisanes »

  1. 🙂 Balsac, c’est le premier nom qui m’était venu, mais je me suis dit que c’était trop simple et évident! :-)))

    Le Balsac de notre époque n’a pas la tâche aisée; je crois qu’au fond la désignation « dépeindre notre société » n’est plus aussi évidente. Notre époque faîte de médias complique tout. C’est une impression simplement.

    Merci à vous de ce temps pris pour proposer ce blog.

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  2. Splendeurs et misères du petit bal perdu :

    C’était tout juste après la guerre,
    Dans un petit bal qu’avait souffert.
    Sur une piste de misère,
    Y’en avait deux, à découvert.
    Parmi les gravats ils dansaient
    Dans ce petit bal qui s’appelait…
    Qui s’appelait…
    qui s’appelait…
    qui s’appelait…

    (Refrain)
    Non je ne me souviens plus
    du nom du bal perdu.
    Ce dont je me souviens
    ce sont ces amoureux
    Qui ne regardaient rien autour d’eux.
    Y’avait tant d’insouciance
    Dans leurs gestes émus,
    Alors quelle importance
    Le nom du bal perdu ?
    Non je ne me souviens plus
    du nom du bal perdu.
    Ce dont je me souviens
    c’est qu’ils étaient heureux
    Les yeux au fond des yeux.
    Et c’était bien…
    Et c’était bien…

    Ils buvaient dans le même verre,
    Toujours sans se quitter des yeux.
    Ils faisaient la même prière,
    D’être toujours, toujours heureux.
    Parmi les gravats ils souriaient
    Dans ce petit bal qui s’appelait…
    Qui s’appelait…
    qui s’appelait…
    qui s’appelait…

    (au Refrain)

    Et puis quand l’accordéoniste
    S’est arrêté, ils sont partis.
    Le soir tombait dessus la piste,
    Sur les gravats et sur ma vie.
    Il était redevenu tout triste
    Ce petit bal qui s’appelait,
    Qui s’appelait…
    qui s’appelait…
    qui s’appelait…

    Non je ne me souviens plus
    du nom du bal perdu.
    Ce dont je me souviens
    ce sont ces amoureux
    Qui ne regardaient rien autour d’eux.
    Y’avait tant de lumière,
    Avec eux dans la rue,
    Alors la belle affaire
    Le nom du bal perdu.
    Non je ne me souviens plus
    du nom du bal perdu.
    Ce dont je me souviens
    c’est qu’on était heureux
    Les yeux au fond des yeux.
    Et c’était bien…
    Et c’était bien.

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