Bien sûr, Dominique Hasselmann et Jeandler n’ont pas hésité une seconde. Le roman d’Aragon, « Les cloches de Bâle » (1934), inaugure en effet un cycle d’ouvrages intitulé « Le monde réel ». Suivront, « Les voyageurs de l’impériale », « Les beaux quartiers »…
A l’époque du « nouveau roman » , la critique ne fut pas tendre pour Aragon qui s’inscrivait dans le courant des romans à thèse totalement décriés . L’auteur situe son intrigue en novembre 1912. Dans la cathédrale protestante de Bâle, se déroule alors le congrès de l’internationale socialiste qui cherchera à mettre les peuples d’Europe en garde devant l’imminence d’un conflit. A travers les destins de trois femmes, l’auteur retrace les années précédant « La Grande Guerre » .
Cet ancrage dans le réalisme historique provoquera sa rupture avec le surréalisme et ses amis. Mais les yeux d’Elsa semblent imposer un tel choix, ainsi qu’il l’exprimera dans un article très précis livré à l’Express en 1964.
Photo d’Elsa Triolet empruntée ici
Coucou Chantal.
Pas beaucoup de temps en ce moment, j’ignore si je lirai ce livre un jour mais critiquer un acte philosophique qui n’est pas dans l’air du temps, je retiens. Les railleries bien-pensantes quasi obsessionnelles, lassent.
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Chantal, je n’ai fait qu’emboîter les pas de Dominique… rien d’original dans les précisions que j’apportais.
Il y a bien longtemps que j’ai lu ce livre de rupture. Occasion d’y revenir? Pourquoi pas.
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@ jeandler : vous avez fait redoubler le son de ces cloches !
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