Du signe écrit isolé au texte littéraire, de l'écriture des uns et des autres, à travers les siècles ou les continents, je cherche à partager l'intérêt qui m'anime pour les mots, le verbe, la musique, les couleurs, le mouvement et tant d'autres choses encore...
Je suis/j'étais professeur de lettres, écrivain/toujours, animatrice d'ateliers d'écriture/encore, mais qu'importe le moi dans la course du monde?
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8 commentaires sur “L’énigme de ce samedi: évocation iconoclaste d’une résurrection sans ascension”
Bonjour,
Doyle et Holmes? Il existe des clubs de fans je crois.
Bon week end 🙂
Oui, c’est Holmes et Conan Doyle ( un écossais; il est né à Edimbourg). Cette précision pour satisfaire ma préoccupation littéraire actuelle.
Voir ce passage extrait d’un article d’ encyclopédia Sherlock Holmes que je viens de consulter :
« En janvier 1891, découvrant le premier numéro du Strand Magazine, il (Doyle) se décide à écrire et à lui proposer de nouvelles aventures du détective, notamment Un Scandale en Bohême et La Ligue des rouquins. La première nouvelle paraît dans le numéro de juillet.Il fournit cinq autres nouvelles puis renouvelle son contrat pour six enquêtes supplémentaires au rythme d’une par mois (3). Le succès est foudroyant. Il abandonne la médecine et se consacre désormais entièrement à l’écriture. Néanmoins, il souhaite que son nom demeure associé à des oeuvres plus littéraires et dès novembre 1891, il écrit à sa mère : « J’envisage de tuer Holmes dans la sixième aventure. Il m’empêche de penser à des choses meilleures. » Mme Doyle se met alors en peine de lui trouver des intrigues (4) et grâce à ses supplications, Sherlock Holmes obtient un sursis.
Cela doit être tentant de tuer un personnage imaginé qui prend autant de place, peut être même au détriment de son auteur. Ca doit être une sacré expérience déroutante que de se retrouver confronté à cela! pourtant Doyle a choisi Holmes…. quelque chose a fait qu’il ne se contente pas d’avoir rencontré quelque succés et d’assumer la déception de son public en laissant son personnage reposer en paix…. Holmes est revenu probablement parce Doyle courait après quelque chose? Ou était ce l’émergence de ce que nous fait vivre le cinéma en recyclant les héros des films qui ont bien marchés?
Ceci dit le cinéma finit par tomber dans la médiocrité à trop vouloir en faire, Doyle avait peut être trouvé SON personnage parce que malgré tout malgré la réccurence, ces histoires restent plaisantes et qu’au fil du temps, on ne l’oublie pas.
Moi même qui n’est pas une grande culture livresque, j’ai reconnu d’abord le personnage qui résoud l’impossible! Tranche de culture populaire sans nul doute. Des expressions qui sont entrées dans le langage courant « élémentaire mon cher! ».
Je pars en recherche de renseignements complémentaires « je fais mon Colombo », je trouve les solutions « appelez moi Sherlock! »
J’ai toujours trouvé amusant la description faite de cet Holmes égoïste, logique froide, vivant dans un monde artificiel, un seul ami… Le personnage est beaucoup détaillé mais c’est à peine si l’on parle de son auteur. Cela a de fascinant de voir combien le personnage fictif a dépassé l’auteur dans la mémoire.
Si une autre littérature taraudait Doyle alors qu’on ne retenait de lui que cet Holmes, cela n’a pas été facile à vivre tous les jours!!! Qui est le plus fictif des deux, l’auteur ou le personnage!?
Le fameux « Elémentaire » n’a jamais été prononcé par l’illustre détective, mais « vu au cinéma » ou à la télé je ne sais plus…
Je viens de me souvenir d’être tombée récemment une série tv anglaise assez finaude : on y voyait Doyle, étudiant en médecine, admiratif des techniques développées par un de ses professeurs, un homme assez atypique à l’intelligence brillante. On suivait les problèmes que devait résoudre ce professeur Blurp (en fait j’ai oublié son nom), en sachant qu’il serait plus tard le modèle de l’étudiant devenu écrivain.
Au musée Sherlock Holmes de Londres, on trouve un classeur contenant des (vrais) courriers adressés au détective. Un Londonien signale qu’il voit Moriarty chaque matin en prenant le bus pour aller travailler. Si vous êtes à la chasse du méchant professeur, faites le moi savoir ; je pourrai peut-être encore retrouver le n° de la ligne de bus lors d’un prochain séjour à Londres.
Bonjour,
Doyle et Holmes? Il existe des clubs de fans je crois.
Bon week end 🙂
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Holmes et Canan Doyle ! Oups Bénédicte est arrivée avant moi.
(quelqu’un a-t-il des nouvelles de l’affreux professeur Moriarty ?…)
🙂
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Oui, c’est Holmes et Conan Doyle ( un écossais; il est né à Edimbourg). Cette précision pour satisfaire ma préoccupation littéraire actuelle.
Voir ce passage extrait d’un article d’ encyclopédia Sherlock Holmes que je viens de consulter :
« En janvier 1891, découvrant le premier numéro du Strand Magazine, il (Doyle) se décide à écrire et à lui proposer de nouvelles aventures du détective, notamment Un Scandale en Bohême et La Ligue des rouquins. La première nouvelle paraît dans le numéro de juillet.Il fournit cinq autres nouvelles puis renouvelle son contrat pour six enquêtes supplémentaires au rythme d’une par mois (3). Le succès est foudroyant. Il abandonne la médecine et se consacre désormais entièrement à l’écriture. Néanmoins, il souhaite que son nom demeure associé à des oeuvres plus littéraires et dès novembre 1891, il écrit à sa mère : « J’envisage de tuer Holmes dans la sixième aventure. Il m’empêche de penser à des choses meilleures. » Mme Doyle se met alors en peine de lui trouver des intrigues (4) et grâce à ses supplications, Sherlock Holmes obtient un sursis.
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Cela doit être tentant de tuer un personnage imaginé qui prend autant de place, peut être même au détriment de son auteur. Ca doit être une sacré expérience déroutante que de se retrouver confronté à cela! pourtant Doyle a choisi Holmes…. quelque chose a fait qu’il ne se contente pas d’avoir rencontré quelque succés et d’assumer la déception de son public en laissant son personnage reposer en paix…. Holmes est revenu probablement parce Doyle courait après quelque chose? Ou était ce l’émergence de ce que nous fait vivre le cinéma en recyclant les héros des films qui ont bien marchés?
Ceci dit le cinéma finit par tomber dans la médiocrité à trop vouloir en faire, Doyle avait peut être trouvé SON personnage parce que malgré tout malgré la réccurence, ces histoires restent plaisantes et qu’au fil du temps, on ne l’oublie pas.
Moi même qui n’est pas une grande culture livresque, j’ai reconnu d’abord le personnage qui résoud l’impossible! Tranche de culture populaire sans nul doute. Des expressions qui sont entrées dans le langage courant « élémentaire mon cher! ».
Je pars en recherche de renseignements complémentaires « je fais mon Colombo », je trouve les solutions « appelez moi Sherlock! »
J’ai toujours trouvé amusant la description faite de cet Holmes égoïste, logique froide, vivant dans un monde artificiel, un seul ami… Le personnage est beaucoup détaillé mais c’est à peine si l’on parle de son auteur. Cela a de fascinant de voir combien le personnage fictif a dépassé l’auteur dans la mémoire.
Si une autre littérature taraudait Doyle alors qu’on ne retenait de lui que cet Holmes, cela n’a pas été facile à vivre tous les jours!!! Qui est le plus fictif des deux, l’auteur ou le personnage!?
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Je ne parviens pas à décoler.
Le ciel est si peuplé déjà!
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Le fameux « Elémentaire » n’a jamais été prononcé par l’illustre détective, mais « vu au cinéma » ou à la télé je ne sais plus…
Je viens de me souvenir d’être tombée récemment une série tv anglaise assez finaude : on y voyait Doyle, étudiant en médecine, admiratif des techniques développées par un de ses professeurs, un homme assez atypique à l’intelligence brillante. On suivait les problèmes que devait résoudre ce professeur Blurp (en fait j’ai oublié son nom), en sachant qu’il serait plus tard le modèle de l’étudiant devenu écrivain.
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Je ne suis pas étonnée si je confonds le texte et les versions tv…
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à Bénédicte
Bonjour.
Au musée Sherlock Holmes de Londres, on trouve un classeur contenant des (vrais) courriers adressés au détective. Un Londonien signale qu’il voit Moriarty chaque matin en prenant le bus pour aller travailler. Si vous êtes à la chasse du méchant professeur, faites le moi savoir ; je pourrai peut-être encore retrouver le n° de la ligne de bus lors d’un prochain séjour à Londres.
Cordialement.
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