Lettres de Singapour (4): l’homme vertueux, qui lui aussi avait fait un rêve

Quelle discipline peu prétendre percer à jour les secrets fondateurs du fonctionnement d’une société? L’anthropologie? La sociologie? La psychanalyse appliquée aux comportements des foules ? La littérature , peut-être et pourquoi pas?

Dans son livre « Singapour, Ville du lion », présenté dans la lettre N°1, Claude-Michel  Cluny émet une hypothèse explicative de l’organisation si particulière de cette Cité-Etat. Pour lui, le caractère-même de son fondateur,  Stamford Raffles, marque jusqu’à nos jours le système spatial, politique, économique, culturel et social de ce morceau de terre, extrémité insulaire, arrachée à la péninsule malaise, en 1965, date de l’indépendance de Singapour.

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La chaussée Singapour-Johor, traversant le détroit de Johor, est l’un des deux ponts reliant Singapour à la Malaisie et à l’Asie continentale.(photo Wikipedia)

Comme je l’évoquais hier, Raffles était homme de principe et d’ouverture. Envoyé comme Gouverneur à Penang (Malaisie), il apprend le malais et s’intéresse très profondément à la culture qui l’entoure.

Lorsqu’en 1819, il débarque à Singapour, la lutte entre les puissances hollandaises et britanniques pour s’assurer le contrôle des échanges commerciaux entre l’Occident et l’Asie, bat son plein. Le rêve visionnaire de Raffles est immédiat. Ce qu’il perçoit de ce petit port insalubre qu’est alors Singapour comme futur lieu stratégique des échanges sera, comme on le sait, avéré. Il prévoit tout, organise tout, nous raconte ses biographes. Le plan de la ville, la répartition de l’espace, les consultations entre les différentes communautés, le contrôle des activités, l’allègement des charges… C’est un homme vertueux: il fait interdire les jeux, la prostitution, assainit les quartiers les plus pauvres…

Son empreinte est donc tangible. Les communautés diverses, chinoise, hindoue, malaise, occidentale se côtoient sans heurts, même si elles n’habitent pas vraiment les unes chez les autres. Elles pratiquent sans entraves leurs rituels religieux, s’invitant aux fêtes rituelles.

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Ainsi, entre paganisme et dévotion, tout le monde participe à la célébration de Noël en arpentant Orchard road. Chacun peut de même s’arrêter sous une de ces grandes tentes rouges dressées au pied des HLM, pour rendre un dernier hommage à un voisin défunt ou encore se rendre à la mosquée voisine ou pratiquer son culte  dans  l’un des temples taoïstes…

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Bien sûr, d’aucuns diront que dans les faits, la supériorité en nombre de la communauté chinoise impose une moindre égalité des chances aux autres, indienne, ou malaise. C’est qu’il ne s’agit en aucun cas, telle que certains semblent le croire,  d’une société idéale, imaginaire, lisse, parfaite, une sorte de Babel morale et sans histoire. Non, tout juste une construction humaine riche d’enseignement, que son leader éclairé Lee Kwan Yew poursuivant l’oeuvre vertueuse initiale a mené au développement économique que l’on connaît.

Plus de cloaques, terminées les épidémies de malaria, les dysenteries causées par la saleté des officines culinaires, éradiquée la corruption…

C’est pourquoi la condescendance, les ricanements et simplifications des censeurs limités par leurs propres critères d’évaluation sont difficilement recevables. Quand on connaît la misère  de certains pays d’Afrique et même d’Asie, et même de certains quartiers de nos pays nantis d’Occident, force est de constater que le secret de Singapour est un espoir aussi pour les plus démunis.

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On m’objectera l’autocensure, la superficialité, la taille de l’Etat-Cité, on m’objectera ce que l’on veut. Mais il n’est pas étonnant que Raffles, ce voyageur du futur, qui lui aussi avait fait un rêve, cet explorateur d’un avenir meilleur et plausible, soit vénéré par ces hommes et ces femmes si différents, formant un peuple, celui de Singapour, vaquant à ses occupations quotidiennes, et qui, malgré ses contradictions, nous donne quotidiennement à réfléchir sur nos propres activités.

(cf à cet égard le commentaire autorisé et signé « vu de Singapour », à la suite de la « Lettre de Singapour n°1 »)

(A suivre)

Photos 2, 3 et 4: Guy Serrière

11 commentaires sur “Lettres de Singapour (4): l’homme vertueux, qui lui aussi avait fait un rêve

  1. Bonjour,
    Je me permet de réagir à ces mots qui ne font pas justice à la réalité singapourienne.
    Tout d’abord, la réalité sociale et politique est occultée : nul mention de l’esclavage des travailleurs bengali, pakistanais, sri-lankais et palestiniens, parkés dans des camps le temps d’un chantier et renvoyés illico chez eux. Comme pour les monuments en égypte antique, on oublie souvent que ces merveilles ne sont possibles que par l’exploitation de ces hordes d’esclaves.
    Ensuite, dire que la majorité de la population est chinoise est faux : le mandarin est une des langues officielles, surtout pour les commerces locaux, l’élite politique et économique est aussi d’origine chinoise. Mais la majorité de la population (dans les 70% d’aprés mes souvenirs) est malaise (de langue et ethnie). 8 à 10% sont d’origine indienne, 1% occidentale, et le reste chinois (environ 20%).
    Les nons chinois ont un accés limité à la fonction publique (qui s’ouvre progressivement certes) mais par exemple l’armée est strictement réservée aux chinois.
    Niveau politique, pendant les 30 ans de règne de Lee Kwan Yu, il n’y avait qu’un seul partit politique, les opposants étaient muselés ou même emprisonés. Les communistes étaient condamnés au « canning » soit un certain nombre de coups de batons de babou.

    Je ne connais pas la situation du pays de ces 10 dernières années, peut être les choses ont évolués, mais au final, l’éloge de singapour est l’éloge d’une dictature qui à bien réussi en opprimant la majorité de la population, et en opprimant les faibles venus d’ailleurs.
    Comment pouvez vous fermer les yeux sur cette réalité ?

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  2. Hélas! S’il suffisait de plusieurs partis politiques pour garantir une vie décente aux populations ! Allez visiter quelques pays ici et là où s’exercent pourtant en bonne et due forme le multipartisme, allez voir et comparez le niveau de vie et de bien-être (il faudra revenir sur cette notion d’ailleurs), des populations et particulièrement des plus pauvres.
    Visualisez la manière dont vivait l’ensemble des travailleurs immigrés, dans la première moitié du XX°siècle à Singapour.
    Observez l’exploitation se faisant dans le monde d’une main d’oeuvre bravant tous les dangers pour l’eldorado occidental, les dortoirs des marchands de sommeil, les traques…
    Etudiez également les chiffres avancés.
    Allons, je le répète, ne faisons pas d’angélisme. Ouvrons les yeux, justement. Toutes les sociétés sont perfectibles. Celle-ci aussi, cela va de soi. Mais sortons des critiques formatées.

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  3. « Je ne connais pas la situation du pays de ces 10 dernières années, peut être les choses ont évolués, mais au final, l’éloge de singapour est l’éloge d’une dictature qui à bien réussi en opprimant la majorité de la population, et en opprimant les faibles venus d’ailleurs.
    Comment pouvez vous fermer les yeux sur cette réalité ? »Rédigé par : Hatamoto | le 16 décembre 2008 à 15:45 | Alerte aux gens critiquant ce qu’ils ne connaissent pas: Monsieur, je vis ici depuis plus d’une année, je voyage constamment dans la région et plus loin encore. Singapore est à prendre en exemple, rien n’set parfait et. bien sûr les ouvriers venus d’ailleurs ne logent pas dans des condos avec piscine, gym et j’en passe… J’ai vu les ouvriers à Dubaï et Oman, croyez moi, à Singapore la situation est certainement meilleure qu’ailleurs. D’ailleurs je ne suis pas sûr qu’en Europe, être ouvrier-étranger soit mieux qu’ici. Bien sûr Singapore n’est pas une démocratie comme en Europe ou aux USA, il y a deux partis politiques, celui de l’opposition est passé de 4 à 2 députés. Oui, le gouvernement est assez autoritaire et ne vient seulement d’autoriser une certaine liberté d’expression. Il y a en Asie du sud-est des régimes qui connaissent des oppositions plus développées, mais franchement, ici à Singapore, il n’y a pas les problèmes que connaissent la Malaisie, affaire Anwar, la Thaïlande, affaire Thaksin et je ne puis parler de la politique en Indonésie, je ne la connais pas. Je note quand même que la haute-bourgeoisie Indonésienne ne vit pas sur la même planète que le reste de la population. Il y a à Singapore une grande classe moyenne, un système de HLM exemplaire, des transports en commun qui permettent de vivre sans voiture. Je terminerais en écrivant, que je ne connaissais pas Singapore en 1998, je ne peux juger que de ce que je vois aujourd’hui et des libertés individuelles qui sont constamment améliorées. De plus la république à été créée par des gens qui ne voulaient en aucun cas de problèmes raciaux ou religieux, ni du communisme. Un seul bémol, je ne peux aller au théâtre (en anglais) que quelques fois par an, l’art contemporain n’est pas encore entré dans les moeurs de la population, comme cela existe dans les pays germanophones. Je vis depuis des décennies en Suisse où rien non plus n’est parfait. Autre chose et je terminais sur cette critique, les Singaporeans n’ont pas encore compris que les domestiques n’étaient ni des jouets, ni des soufre-douleurs, mais si j’ai bien compris mes amis Malaisiens, cela est un problème asiatique donc culturel. Vous parlez de dictature, j’emploierai le mot d’entreprise paternaliste.
    Parler d’oppression en parlant du gouvernement depuis 1964 est parfaitement ridicule.

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  4. Hatamoto : les Singapouriens sont d’origine malaisienne, puisque Singapour a fait partie de la Fédération malaisienne jusqu’à son indépendance. Mais les MALAIS sont (presque par définition) musulmans, et certainement pas 70% à Singapour — en Malaisie voisine, probablement.
    Les gens d’origine et de culture chinoise, et de religion bouddhiste, sont la majorité — vérifiez vos sources. Quant à leurs langues, je ne saurais dire (je ne suis pas spécialiste, bien que je discerne à l’oreille le mandarin d’une autre langue chinoise).
    La langue malaise est officielle à Singapour ; il n’y a qu’à voir les pancartes en 4 langues dans le métro par exemple : caractères chinois, malais, anglais, et une langue de l’Inde.

    Les Malais de Singapour ne parlent presque à coup sûr pas chinois ; les Chinois, pas malais non plus. Ils communiquent en « Singlish », cet anglais des Détroits où l’Occidental peut perdre son latin, entre l’accent exptique, la syntaxe spéciale, les acceptions bizarres : un chauffeur de taxi m’a reconnu un jour, et m’a dit : « I know you ! I send you to airport already » (= je vous ai, un jour, emmené à l’aéroport). Déroutant.

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  5. Etudiant en sociologie et sciences politiques à Singapour (mais Français de nationalité), j’aimerais pouvoir faire quelques petites rectifications.

    Effectivement la population chinoise est largement majoritaire ici. Les chiffres dont je dispose sont 75% de chinois, 14% de malais, 9% d’indiens et 2% d’eurasiens (du reste le gouvernement fait un grand usage du terme « race » qui doit être pris au sens sociologique). Quatre langues sont reconnues officiellement, le chinois (mandarin essentiellement), malais, tamoul et anglais. Quant au singlish, il n’est qu’une variante de l’anglais tout à fait compréhensible en dehors de quelques expressions auxquelles il faut « se faire ». Mais il n’y a pas de « syntaxe spéciale », juste quelques mots qui différent. Du reste, les singapouriens ne sont pas majoritairement d’origine malaise! Bien au contraire puisque Singapour reste assez souvent considéré par ses voisins comme « a juicy Chinese nutshell in a Malaysian sea ». Ah oui, et l’armée n’est pas réservée qu’aux populations chinoises puisque tous les hommes (y compris fils de permanent residents ie non singapouriens) doivent faire leur service militaire. Mais il est vrai que les officiers sont rarement malais, le gouvernement ayant déjà plusieurs indiqué ne pas leur faire confiance). Voilà pour les quelques précisions techniques.

    Maintenant su le fond, j’aimerais réagir à la lettre même. Singapour est indéniablement une réussite économique fantastique, c’est une société paisible qui ne connaît effectivement pas les dérives de ses voisins d’Asie du Sud-Est. Peu de scandales (mais il y en a!), une administration considérée comme une des plus efficaces et des moins corrompues au monde, une croissance à deux chiffres jusqu’à il y a peu, un des hedge funds les plus conséquents au monde (même si à part les leaders du People Action Party – PAP – personne n’en connaît le montant exact). Alors oui, Singapour a réussi le pari de passer du « Third World » à un « first class country » (ce sont les mots de Lee Kuan Yew même) et qui plus est une société relativement égalitaire (disons que la paix sociale entre les quatre races de Singapour tient beaucoup à la redistribution équitable des richesses) et harmonieuse.

    Je dirais que le PAP et LKY à sa tête ont fait le (bon) choix de ne pas s’ouvrir à la démocratie libérale comme leurs voisins lors de l’obtention de leur indépendance dans les 60s. Une choix intelligent quand on compare rétrospectivement la Malaisie (qui a copié le modèle politique britannique avec le multipartisme que cela implique) et Singapour qui, sous le joug autoritaire (il ne faut pas avoir peur des mots) du part hégémonique (mais non unique!) a développé le pays moderne d’aujourd’hui. Donc, je suis d’accord, c’est une merveilleuse réussite qui a évité bcp d’écueils.
    Mais y vivant aujourd’hui je peux vous assurer que ce n’est pas non plus un paradis. Les pauvres (et il y en a) vivent cachés (voyez les marchands de mouchoirs en papier de n’importe quel hawker center), la prostitution existe en plein jour (Orchard ou le Red light district – c’est extrêmement réglementé par le gouvernement), le casino ouvre sous peu… Donc Singapour, comme n’importe quelle économie capitaliste a ses travers. Elle les modère comme elle peut (et à mon sens bien) par une distribution des richesses juste et globalement équitable.
    Mon principal reproche vient de la fermeture politique du pays. Et en ce sens, il s’agit d’un pays très autoritaire. En tant que Français je n’ai pas le droit de prendre la parole sur une tribune publique par exemple. L’expression (ou la critique) politique est immédiatement condamnée (pénalement, j’entends) et n’importe quel discours doit se faire dans le cadre de limites morales joliment appelées (out of bounds markers). Quant au multipartisme, il est quasiment inexistant. L’opposition existe sur le papier mais dans la pratique le PAP sécurise tous les leviers de commandes, découpe les circonscriptions électorales à son avantage, dispose de moyens financiers qu’aucun autre ne peut avoir et utilise la loi pour contrer (et ruiner) les opposants un tant soit peu crédibles (voir JB Jeyaretnam du Workers Party).

    Raisonner en termes simples de dictature ou démocratie ne fonctionne pas pour Singapour; la République est une économie capitaliste très ouverte (et donc vulnérable) au marché global, une société qui promeut l’égalité, la méritocratie et la redistribution et en même temps un régime politique fermé et ne concède que peu de nos droits et libertés lockiens. Alors une bonne chose?? Non, je ne pense pas, parce que si Singapour a si bien réussi c’est parce que le pays s’est adapté à son milieu. Aujourd’hui avec une population jeune, diverse, hautement éduquée et qui réclame un accès à la société civile, il est sans doute temps que le pays s’ouvre un peu.

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  6. Rien à ajouter à ce que vient d’écrire Jérémy, il faudrait indiquer aussi que les Femmes sont dans le management à de hauts niveaux, la banque par exemple. Pour la population, 75% pour cent de Chinois, c’est le chiffre que j’ai souvent lu. 700 000 exptats, là malheureusement je ne sais pas quel est le pourcentage d’Occidentaux dans le lot, je veux dire hauts salaires versus main d’oeuvre.
    Pour ce qui est de comprendre le singlish, cela demande un temps d’adaptation pour les anglophones deuxième langue comme moi, c’est une langue douée de beaucoup d’humour. J’ai vu il y a deux mois une pièce de théâtre en singlish, sur le problème de la construction de nouveaux HDB et condominiums versus la délocalisation des cimetières. Voir aussi le film « Singapore Gaga ». J’avais entre Hoi An et Danang, au Vietnam, été aussi un peu choqué par les cimetières déplacés plus loin à l’intérieur des terres. Mais comme le disait un des personnages de la pièce singaporian, c’est quand on est vivant que l’on doit avoir un domicile de qualité. Bien sûr les intellectuels dans les milieux créatifs, sont plus critiques du système de gouvernement. Ceci dit, à chaque fois qu’au retour d’un séjour dans un autre pays de la région, je fais le parcours en Taxi et mon quartier près du financial district, je bénis le Minister Mentor pour le travail accompli. Il n’y a rien de semblable ailleurs. J’ai visité aujourd’hui une exposition, traitant de la ville, et ai vu un travail d’une artiste tout à fait critique, montrant des ouvriers du bâtiment en train de dormir, un travail pratiquement abstrait. Au National Museum of Singapore, voir aussi l’exposition de photographies du Chinois dont le nom m’échappe, l’expo s’appelle « Doubleness ». Elle illustre entre autre la vie des ouvriers chinois aux USA.
    Et puis mon mot de fin de commentaire, personne n’oblige personne, à part les pauvres venus d’Asie, de venir travailler ou même visiter Singapore.
    Au contraire de la méthode ocidentale, il y a souvent des maisons de pauvres près de celles des riches, on est loin de la ghettoïsation à l’européenne. J’ai vécu mes premières 20 années de ma vie à Paris, je n’ajouterais pas, c’est inutile, que l’on peut vivre dans les beaux-quartiers sans connaître des quartiers pauvres que ce que l’on voit à la TV. Bien sûr ce que je dis est caricaturale, mais néanmoins, impossible à Singapore de ne pas avoir vu des HDB.
    Note de bas de page: Aucun pays de la région d’Asie du sud-est qui n’aurait pas une population d’origine chinoise. Ils font souvent partie des milieux commerçants ou des vraiment nantis. La Malaisie désire rester un pays musulman.
    Singapore comme les USA, se veut communautaire.

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  7. Mais certainement! J’attendais même cela qui ne devait pas manquer d’arriver. Où donc se situe ce monde tout rose sur la planète terre, qui comme on le sait depuis le poète, est bleue?
    A commencer par les nombreux rapports concernant l’univers carcéral de notre propre planète et tous les blocages et infinis détresse et mal être que la prétendue liberté d’expression permet de justifier…
    Vue de notre planète, la vertu est incongrue et bien ennuyeuse, il est vrai! Et celle d’un personnage, comme Raffles, dont on ne nous a jamais parlé puisqu’il n’appartient pas à l’imagerie d’Epinal de notre histoire hexagonale, est détournée au profit de notre formatage habituel . Celui-là même qui a permis d’entraîner la plus grande puissance du monde dans la croisade que l’on connaît…

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  8. @ Alain Lecomte: Vous me faîtes rire jaune, ne croyez pas que notre Occident soit blanc-bleu. Allez voir ce qui se passe dans les prisons Françaises. Pour les citoyens dans une bonne norme, on vit à Singapore comme on vivrait ailleurs, en Occident. Quel est la place de la France dans les rapports sur les droits de l’Homme? Les bavures de la Police par exemple?
    Monsieur Lee a fait des miracles, le terrain n’était pas évident en 1964.

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