Certains ont voulu voir dans l’expression « sauter du coq à l’âne », une référence au conte des frêres Grimm « Les musiciens de Brême »
On rencontre en effet dans cette histoire, un âne, un chien, un chat et enfin un coq, tous animaux maltraités ou abandonnés. L’âne décide un jour de quitter Brême pour apprendre la musique. C’est alors que sur sa route, il croise le chien, puis le chat, et enfin le coq. Ils découvrent ensemble une maison habitée par des brigands.
« L’âne, qui était le plus grand, s’approcha de la fenêtre et regarda à l’intérieur.
– Que vois-tu, Grison ? demanda le coq.
– Ce que je vois ? répondit l’âne : une table servie avec mets et boissons de bonne allure. Des voleurs y sont assis et sont en train de se régaler.
– Voilà ce qu’il nous faudrait, repartit le coq.
– Eh ! oui, dit l’âne, si seulement nous y étions !
Les quatre compagnons délibérèrent pour savoir comment ils s’y prendraient pour chasser les voleurs. Finalement, ils découvrirent le moyen : l’âne appuierait ses pattes de devant sur le bord de la fenêtre, le chien sauterait sur son dos et le chat par-dessus. Le coq se percherait sur la tête du chat. Quand ils se furent ainsi installés, à un signal donné, ils commencèrent leur musique. L’âne brayait, le chien aboyait, le chat miaulait et le coq chantait. Sur quoi, ils bondirent par la fenêtre en faisant trembler les vitres. À ce concert inhabituel, les voleurs avaient sursauté. Ils crurent qu’un fantôme entrait dans la pièce et, pris de panique, ils s’enfuirent dans la forêt. Nos quatre compagnons se mirent à table, se servirent de ce qui restait et mangèrent comme s’ils allaient connaître un mois de famine. »
C’est de là que viendrait l’expression « passer du coq à l’âne »!!!!
Malheureusement l’expression en question est attestée (XV° siècle) bien avant le conte (milieu du XIX° siècle) explique Claude Duneton !.
Il n’en reste pas moins que si vos pas vous conduisent jusqu’à Brême, vous pourrez vérifier la transmission du message du coq jusqu’à l’âne et vous fabriquer votre propre opinion.
Car on rencontre dans cette histoire, un âne, un chien, un chat et enfin un coq, tous animaux maltraités ou abandonnés. L’âne décide un jour de quitter Brême pour apprendre la musique. C’est alors que sur sa route, il croise le chien, puis le chat, et enfin le coq. Ils découvrent ensemble une maison habitée par des brigands.
« L’âne, qui était le plus grand, s’approcha de la fenêtre et regarda à l’intérieur.
– Que vois-tu, Grison ? demanda le coq.
– Ce que je vois ? répondit l’âne : une table servie avec mets et boissons de bonne allure. Des voleurs y sont assis et sont en train de se régaler.
– Voilà ce qu’il nous faudrait, repartit le coq.
– Eh ! oui, dit l’âne, si seulement nous y étions !
Les quatre compagnons délibérèrent pour savoir comment ils s’y prendraient pour chasser les voleurs. Finalement, ils découvrirent le moyen : l’âne appuierait ses pattes de devant sur le bord de la fenêtre, le chien sauterait sur son dos et le chat par-dessus. Le coq se percherait sur la tête du chat. Quand ils se furent ainsi installés, à un signal donné, ils commencèrent leur musique. L’âne brayait, le chien aboyait, le chat miaulait et le coq chantait. Sur quoi, ils bondirent par la fenêtre en faisant trembler les vitres. À ce concert inhabituel, les voleurs avaient sursauté. Ils crurent qu’un fantôme entrait dans la pièce et, pris de panique, ils s’enfuirent dans la forêt. Nos quatre compagnons se mirent à table, se servirent de ce qui restait et mangèrent comme s’ils allaient connaître un mois de famine. »
C’est de là que viendrait l’expression « passer du coq à l’âne »!!!!
Malheureusement l’expression en question est attestée (XV° siècle) bien avant le conte (milieu du XIX° siècle) et l’hypothèse de Claude Duneton apparaît donc comme la plus plausible.
Il n’en reste pas moins que si vos pas vous conduisent jusqu’à Brême, vous pourrez vérifier la transmission du message du coq jusqu’à l’âne et vous fabriquer votre propre opinion.
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