LES TRACES BLANCHES
Marie-France Vincent
L’hiver en montagne, très souvent, j’ai envie de suivre les traces ; elles me font rêver.
Sur la neige immaculée, loin des pistes de skis, dans une nature majestueuse, imposante, entourée de sommets; j’ai envie d’aller, d’aller toujours, d’aller plus haut, d’aller jusqu’en haut. Suivre les traces d’un lièvre blanc, d’un randonneur solitaire, et quelquefois plus de traces du tout; seulement les miennes.
Ce milieu authentique, quelquefois rieur, souvent austère m’attire, me fascine.
En même temps, il me ressource, m’aide à trouver un peu de sérénité.
Moment de bonheur dans un océan de douleur.
Si petite, humble; je sais que les éléments peuvent se déclencher à tout moment. Je continue !
J’arriverai peut-être à toucher les étoiles du bout du doigt, laissant mon empreinte.
2 5 juin 2007
Détail d’un tableau de Gildes Moureau, peintre jurassien: combe du Jura
Illustration du début du texte: lièvre blanc emprunté sur Google images: inma.blog.24heures.ch
Attention, Camille Laurens veille !
J’aimeJ’aime
Très enveloppé dans le symbolisme, ce texte, lorsque relu et relu, atteint son but : une émotion contenue sur un nuage de bonheur. La douleur s’exprime parfois en de si beaux mots.
Pierre R. Chantelois
Montréal (Québec)
J’aimeJ’aime
Merci pierre, pour ces mots à vous, pour cette entrée dans la profondeur du texte de Marie-France.
J’aimeJ’aime
Pas besoin de mille mots pour évoquer de grands maux, leur chant égrènera-t-il les étoiles sur le chemin immaculé de l’espérance?
J’aimeJ’aime
trés beau en effet….
en plus je peux mettre un com sur cette page!… enfin, je peux laisser quelque chose chez vous Chantal, c’est la première fois que ça marche… 🙂
J’aimeJ’aime