Du signe écrit isolé au texte littéraire, de l'écriture des uns et des autres, à travers les siècles ou les continents, je cherche à partager l'intérêt qui m'anime pour les mots, le verbe, la musique, les couleurs, le mouvement et tant d'autres choses encore...
Je suis/j'étais professeur de lettres, écrivain/toujours, animatrice d'ateliers d'écriture/encore, mais qu'importe le moi dans la course du monde?
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13 commentaires sur “L’énigme du samedi: le best-seller de l’actualité brûlante”
Une oeuvre de feu, sans aucun doute, brûlante en tout cas.
Cette référence à la morale catholique me ferait préférer Mauriac à Martin du Gard. Reste à choisir l’oeuvre …
Je pense à la suite romanesque de Jules Romains : » Les hommes de bonne volonté » qui me paraît correspondre : un best-seller d’hier, , le labyrinthe de Balzac (ou Zola) une description de la société qui l’entoure… Je ne suis pas convaincue quant à l’actualité brûlante.. mais peut-être la réponse est-elle dans cette analyse de l’oeuvre :
Monde diplomatique avril 2004
» S’il se laissait aller à juger par lui-même, Edmond apercevrait volontiers trois grandes catégories dans la société : les veinards de naissance, qui sont arrivés au monde avec de l’argent ; les malins, qui s’entendent à rouler les copains, et que la veine aussi favorise, non à leur naissance et d’un coup, mais durant toute leur vie et à coups répétés ; enfin les exploités, qui doivent leur situation à leur manque de canaillerie comme à leur manque de veine. »
ou encore
« Ce qui compte, ce sont les trois grandes catégories. Ce qui presse, c’est d’arrêter l’écrasement de la troisième par les deux premières. Et c’est ici qu’Edmond retrouve ses convictions socialistes. L’injustice au profit des veinards de naissance, il serait facile de la supprimer d’un trait de plume, en confisquant les gros héritages. Mais elle se reformera vite au profit des malins, tant que les mécanismes de la société seront les mêmes. Les « partageux », comme on en rencontre encore qui discutaillent sur les places ou chez les bistrots des vieux quartiers, sont des ignorants et des naïfs. Les garçons de la génération d’Edmond savent bien que l’essentiel, ce n’est pas de faire rendre gorge aux gagnants, c’est de changer les règles du jeu »
Comme toujours les solutions proposées sont tout à fait plausibles et chacun est l’inventeur des suggestions du samedi…
La mienne reste encore en suspens…
Seraient-ce Les grandes familles, de Maurice Druon?
Je ne connais que le film, sur le fond rien n’a beaucoup changé… ces familles existent encore, seulement elles sont maintenant dépassées par les métastases financières dont elles sont responsables.
Quant à la qualité de l’écriture, je m’abstiens donc de tout commentaire!
Et si c’était La condition humaine de Malraux?
un best -seller d’hier dans la tradition de Balzac et Zola dont il se réclamait et qui parle d’un sujet (ou plusieurs ) brûlant(s) d’actualité: « L’angoisse d’être homme », le trafic d’armes ( allusion à L’Angolagate?) et l’importance de la Chine à notre époque.
Mais je ne suis pas convaincue! car je n’élucide pas l’allusion aux natures mortes. De plus, je me demande pourquoi vous n’avez pas mis le titre du tableau et que signifie la ville en feu?
Bien sûr, la ville en feu est la métaphore de la guerre. Il ne peint pas des natures mortes puisqu’il peint des vivants c’est à dire la condition humaine mais pourquoi « réprouvées par la morale catholique » ?
Et si c’était les Raisins de la colère ? (à cause de la fatigue sans doute, j’avais écrit les « raisons » de la colère… Un appel de mon inconscient pour m’encourager à construire une barricade ?…)
Kiki (2e essai)
Une oeuvre de feu, sans aucun doute, brûlante en tout cas.
Cette référence à la morale catholique me ferait préférer Mauriac à Martin du Gard. Reste à choisir l’oeuvre …
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Les « unes » , ce sont les Bourses, les banques…
Les Boussardel sont banquiers, n’est-ce pas.
Philippe Hériat en a fait une saga.
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Merci Jeandler d’être à l’oeuvre de bonne heure. Mais la solution n’est pas trouvée.
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Je pense à la suite romanesque de Jules Romains : » Les hommes de bonne volonté » qui me paraît correspondre : un best-seller d’hier, , le labyrinthe de Balzac (ou Zola) une description de la société qui l’entoure… Je ne suis pas convaincue quant à l’actualité brûlante.. mais peut-être la réponse est-elle dans cette analyse de l’oeuvre :
Monde diplomatique avril 2004
» S’il se laissait aller à juger par lui-même, Edmond apercevrait volontiers trois grandes catégories dans la société : les veinards de naissance, qui sont arrivés au monde avec de l’argent ; les malins, qui s’entendent à rouler les copains, et que la veine aussi favorise, non à leur naissance et d’un coup, mais durant toute leur vie et à coups répétés ; enfin les exploités, qui doivent leur situation à leur manque de canaillerie comme à leur manque de veine. »
ou encore
« Ce qui compte, ce sont les trois grandes catégories. Ce qui presse, c’est d’arrêter l’écrasement de la troisième par les deux premières. Et c’est ici qu’Edmond retrouve ses convictions socialistes. L’injustice au profit des veinards de naissance, il serait facile de la supprimer d’un trait de plume, en confisquant les gros héritages. Mais elle se reformera vite au profit des malins, tant que les mécanismes de la société seront les mêmes. Les « partageux », comme on en rencontre encore qui discutaillent sur les places ou chez les bistrots des vieux quartiers, sont des ignorants et des naïfs. Les garçons de la génération d’Edmond savent bien que l’essentiel, ce n’est pas de faire rendre gorge aux gagnants, c’est de changer les règles du jeu »
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Et si c’était Salman Rushdie et son best seller d’hier brûlant et satanique ? Hum, je ne suis pas convaincue moi-même par ma réponse…
Kiki 🙂
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Comme toujours les solutions proposées sont tout à fait plausibles et chacun est l’inventeur des suggestions du samedi…
La mienne reste encore en suspens…
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Seraient-ce Les grandes familles, de Maurice Druon?
Je ne connais que le film, sur le fond rien n’a beaucoup changé… ces familles existent encore, seulement elles sont maintenant dépassées par les métastases financières dont elles sont responsables.
Quant à la qualité de l’écriture, je m’abstiens donc de tout commentaire!
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Et si c’était La condition humaine de Malraux?
un best -seller d’hier dans la tradition de Balzac et Zola dont il se réclamait et qui parle d’un sujet (ou plusieurs ) brûlant(s) d’actualité: « L’angoisse d’être homme », le trafic d’armes ( allusion à L’Angolagate?) et l’importance de la Chine à notre époque.
Mais je ne suis pas convaincue! car je n’élucide pas l’allusion aux natures mortes. De plus, je me demande pourquoi vous n’avez pas mis le titre du tableau et que signifie la ville en feu?
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Bien sûr, la ville en feu est la métaphore de la guerre. Il ne peint pas des natures mortes puisqu’il peint des vivants c’est à dire la condition humaine mais pourquoi « réprouvées par la morale catholique » ?
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Et si c’était les Raisins de la colère ? (à cause de la fatigue sans doute, j’avais écrit les « raisons » de la colère… Un appel de mon inconscient pour m’encourager à construire une barricade ?…)
Kiki (2e essai)
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Jean-Jacques Servan-Schreiber, « Le défi américain » ?
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Roger Martin du Gard, « Les Thibault »
JJSS n’est pas assez littéraire.
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